Place de ma MOB

    Construire une MOB, toute une aventure… Venez la partager avec nous !

    Affichage des articles publiés dans septembre, 2010

    Et oui, comme quoi tout vient à qui sait attendre ! Après plusieurs rendez-vous manqués pour la pose du compteur de chantier, il a enfin pu être installé cette semaine. Bon il n’est pas encore exploitable mais il est raccordé au réseau, c’est un début.
    compteur
    Durant tout ce temps, les artisans ont dû user de moyens détournés pour faire avancer le chantier: bétonneuse thermique, groupe électrogène, branchement pirates chez les voisins, panneaux solaires (non pas ça quand même).

    Pour faire bon usage de cette électricité on a plein d’idées. Alimenter les magnifiques volets roulants Griesser et les voir enfin fonctionner en est une (Cécile a eu cette chance, pas moi :-( ).

    Une autre idée consiste à réaliser un joli éclairage extérieur sur le pourtour de la maison à l’aide de spots installés sous les passes de toit. La technologie qui sera utilisée par ces spots n’est pas encore arrêtée mais ce sera probablement du basse consommation ou des LED (pas d’halogène).
    Voici un croquis un peu brouillon que j’ai griffonné et scanné à la va-vite pour l’envoyer à Leroy et à l’électricien pour qu’ils prennent en charge pour l’un le passage des cables d’alimentation, et pour l’autre le percement des logements pour les spots sous les passes de toit. Je vous le livre donc.
    implantation_spots
    Les plus observateurs auront remarqué que j’ai représenté sur ce croquis la majorité des ouvertures à l’exception de celles sur le garage et celle de la façade arrière de la maison, et qu’au dessus de chacune de ces ouvertures j’ai disposé un spot. Deuxième point remarquable, les spots sont numérotés avec des couleurs différentes, chaque couleur correspondant à un groupe de spots commandés simultanément.
    Voici quelques vues du câblage mis en place sous les passes de toit. En effet, une fois la frisette posée, cette zone sera totalement inaccessible même en passant par les combles. Il était donc essentiel de le mettre en place avant que Leroy pose la frisette.
    cables
    entree
    Ces câbles traversant les murs, il était donc important de veiller à l’étanchéité à l’air sur ces points critiques. C’est le rôle du joint blanc que l’on voit sur les photos suivantes.
    tableau
    gaines
    Une prise extérieure a également été prévue contre le garage, le câble descend dans la lame d’air sous le bardage et le bardage est percé proprement pour pour loger une prise encastrée.
    prise
    prise_0
    La réunion de chantier initialement prévue jeudi a finalement été repoussée à lundi après-midi, bonne nouvelle, tout le monde sera là: maçon, charpentier, électricien, plaquiste et plombier.

    Chaque jour petit à petit on avance. Je dirais que 60 à 70% du bardage est posé, objectif fin de semaine toujours tenable.
    La façade sud est est terminée (moins les rangées inférieure et supérieure).
    facade_se2
    Idem pour la façade nord est du garage.
    garage1
    Bref tout ça prend tournure.
    La grille de ventilation du toit a également été posée sur une face du garage.
    ventilation
    Voilà c’était une brève mise à jour pour montrer qu’on avance toujours. A noter pour jeudi une réunion de chantier avec le plaquiste et le plombier, le début du sprint final est pour bientôt.

    Ca n’a pas traîné, j’ai reçu le rapport du test d’étanchéité par Leroy qui me l’a fait suivre aujourd’hui.
    Il vient confirmer la valeur de 0,19 pour le Q4 ce qui nous place je le rappelle dans la fourchette d’une maison de type passive.

    Le rapport ajoute une info qui permet de bien visualiser ce que représente cette valeur fort abstraite. Je vais reprendre les termes du rapport, ça sera plus clair:
    « Toutes les fuites de l’enveloppe rassemblées au même endroit représenteraient un trou à bords vifs d’une surface équivalente de 107 cm2 sous une différence de pression de 4 Pa, soit un trou de 11 cm de diamètre. »
    Ce chiffre est toutefois en contradiction avec ce qui est indiqué dans ma bible, j’ai nommé le « Guide Maison Basse Consommation » édité par le CNDB. Il est indiqué page 163 de cet ouvrage qu’un Q4 de 0,6 correspond à une surface de 120cm2 alors que pour une maison passive c’est plus proche de 56cm2.

    Pour ceux intéressés par les chiffres, le rapport est disponible ici.

    Après le test d’étanchéité qui s’est terminé en apothéose, la pose du bardage se poursuit et avance avec régularité. Le grand nombre d’ouvertures sur la façade sud-ouest ralentit sensiblement le travail car de nombreuses découpes sont nécessaires. Ces découpes doivent qui plus est être réalisées avec grand soin car le bord des précadres n’est pas prévu pour être recouvert d’une baguette de finition.

    bord_precadre

    Une fois n’est pas coutume, j’ai pu saisir les « bardeurs » sur le vif lors de mon passage pour le test d’étanchéité.

    ouvriers

    Un détail que je n’ai pas encore mentionné et qui a du mal à rendre sur le blog: l’odeur. Une de mes premières réactions en découvrant les lames de bardage fixées fut de coller mon nez dessus pour m’imprégner de cette bonne odeur de bois naturel.

    La façade nord-ouest (face à la rue) est donc terminée, même chose pour la façade sud-ouest. Il manque encore la rangée supérieure ainsi que la toute première rangée du bas qui sera coupée à la bonne largeur  en atelier pour plus de précision. Le rendu commence à être très très sympa.

    baies

    Voici une vue des deux façades quasi achevées.

    facades

    On remarque sur cette vue précédente que le murier platane à feuilles caduques projète une ombre importante sur les ouvertures, gage d’une protection solaire gratuite en été et qui inversement en hiver laissera passer les rayons du soleil une fois les feuilles tombées.

    La façade sud-est a été à peine entamée, c’est par elle qu’ils vont continuer dès lundi matin.

    debut

    Lors du test d’étanchéité, M. Leroy m’a parlé d’un point qui se devait d’être réglé rapidement car la pose du dernier rang supérieur de bardage et de la frisette sous les passes de toit en dépend. Il s’agit de la question de la ventilation des combles. Comme un dessin vaut mieux qu’un long discours, il m’esquissa le croquis suivant sur un panneau de fibre de bois encore à nu.

    croquis

    Cette vue en coupe du toit où l’on reconnait facilement les chenaux représente les deux zones qui doivent être ventilées. La flêche en haut à gauche figure le circuit de l’air passant à travers des tasseaux ajourés et circulant entre les tuiles et l’écran de sous-toiture. Cette ventilation est essentielle pour que le litelage reste sain et pour évacuer l’air chauffé par les rayons du soleil.

    La deuxième flèche figure une ventilation basse du toit cette fois sous l’écran de sous-toiture et dont le rôle est le même que précédemment. L’écran de sous-toiture étant respirant, l’air ainsi injecté par le bas pourra migrer vers le haut. Il est important pour le confort d’été que l’air chaud ne stagne pas au dessus de la ouate de cellulose sous peine de la réchauffer rapidement. La question portait donc sur la façon de créer cette ventilation basse et deux options me furent proposées:

    • soit des grilles en PVC disposées en gros toutes les 4 fermettes. L’esthétique de la chose me paru tout de suite plutôt douteuse, surtout combinée aux spots que nous allons implanter sous les passes de toit.
    • la deuxième solution semble plus discrète et plus efficace. Elle consiste à laisser un jour de 1,5 à 2cm à l’aplomb du bardage en arrêtant la frisette 2cm avant le bardage. Cet espace est alors habillé en retrait par une grille anti-rongeurs de couleur noire cette fois. Il en résulte que le toit est ventilé sur tout son périmètre ce qui est de loin le plus efficace. Restait à se rendre compte de l’aspect esthétique de cette solution, aussi M. Leroy se proposa-t-il de faire sur un mètre de longueur une démonstration de la solution.

    Voici donc à quoi ça ressemble vu de côté.

    essai_ventil

    Et vu de dessous où l’on voit que le jour est finalement très discret et la grille quasi invisible. Je dis banco !

    ventilation_dessous

    Les prévisions actuelles sont que le bardage doit être terminé fin de semaine prochaine, chouette !!!

    0,19

    6 commentaires

    Qu’il est énigmatique le titre de cet article, vous ne trouvez pas ? Je gage que si vous allez jusqu’au bout de la lecture, ce sera plus clair.
    Beaucoup ont pu constater une longue indisponibilité du blog entre hier soir et le milieu d’après-midi, comme un fait exprès pour m’empêcher de vous narrer le déroulement du test d’étanchéité qui a bien eu lieu hier.
    J’ai donc rencontré le « testeur » sur les lieux alors qu’il était en train de déballer ses étranges instruments. A commencer par la porte.
    porte_plate
    Bon d’accord, même les plus jeunes d’entre vous auront remarqué que ça n’a rien d’une porte et que ça ressemble plus à un gilet de sauvetage, mais attendez quand même un peu.
    Si on ajoute un cadre venant se fixer dans l’embrasure de la porte de la buanderie (et oui la nouvelle porte d’entrée a été posée le matin même, juste à temps pour le test) on devrait arriver à quelque chose.
    reglage_cadre
    La porte d’entrée sur laquelle il manque encore le vitrage.
    porte_entree
    Ensuite il suffit d’habiller le cadre avec le gilet de sauvetage et d’y greffer un gros ventilateur comme celui-ci.
    ventilo

    Un brin d’appareillage électronique ésotérique vient parfaire l’aspect hi-tech que ce genre d’équipement se doit d’arborer sous peine de se décrédibiliser.

    electronique

    En on obtient ce résultat déjà plus proche de ce que l’on peut voir dans les magazines ou sur le web.
    porte_prete

    Avant de commencer on s’assure d’avoir bien scotché tous les conduits traversant la dalle (allez Monsieur Duport, je crois qu’il en reste encore un ou deux, cherchez bien).

    scotchage_tuyaux
    Et Monsieur Leroy jamais à cours d’imagination nous confectionne en un tour de main un caisson en OSB (mais il fait donc tout en OSB cet homme là ?) pour rendre étanches toutes les arrivées EDF et PTT.
    caisson
    On demande au public de bien vouloir prendre place. On était bien 14 sur les lieux, c’est vrai qu’on ne voit pas ça tous les jours donc la curiosité était aiguisée chez tout le monde.
    foule
    Le test va se dérouler en deux parties. Lors de la première nous mettrons en évidence les entrées d’air parasite en mettant la maison en dépression et en soufflant de la fumée depuis l’extérieur autour des zones critiques (menuiseries essentiellement puisque tout le reste a été scotché).
    Lors de la deuxième partie la maison est également mise en dépression et le but sera de calculer sa perméabilité à l’air que l’on appellera aussi le Q4. Pour ceux intéressés par les détails techniques voici des explications glanées sur internet:
    « On fait plusieurs mesures de débit d’air en notant les valeurs nécessaires pour maintenir constantes une série de différences de pression. Ce débit d’air correspond exactement au volume d’air qui s’échappe alors par les trous dans l’enveloppe du bâtiment. On en déduit alors le Q4 (ou débit de fuite à 4 pascals) en tenant compte de la surface des parois froides (les murs donc) à l’exception du plancher bas. »
    Allez trêve de parlotte passons au vif du sujet en attaquant par une vidéo de la recherche des entrées d’air parasites. Si vous cliquez sur la vidéo pendant qu’elle joue, vous pourrez la voir en HD 720p et en plein écran sur YouTube (pas au boulot malheureusement !!!).

    This video was embedded using the YouTuber plugin by Roy Tanck. Adobe Flash Player is required to view the video.

    Passé cette première partie j’étais un peu inquiet il faut le dire. Il y avait en définitive des fuites plus ou moins importantes sur toutes les menuiseries, elles se décomposaient ainsi:

    • au niveau des paumelles: ce sont les charnières qui articulent l’ouvrant, particularité de celles qui présentaient des fuites, c’était à chaque fois celles de l’ouvrant oscillo-battant. En effet, après inspection il s’avère que de part sa conception même, il ne peut pas y avoir de joint à cet endroit.
    • au niveau des parcloses: ce sont les baguettes qui fixent le vitrage dans son logement. Ces entrées étaient minimes mais tout de même présentes, la question était: sont-elles significatives pour autant ?
    • au niveau des deux articulations en partie supérieur de chaque coulissant: on est sensé être joint contre joint sur tout le pourtour de l’ouvrant sauf au niveau de ces articulations où le joint présente une discontinuité … fatale. En mettant la main dessus on sentait clairement l’air s’engouffrer dans la pièce. Là, grosse inquiétude par contre !

    La porte d’entrée a passé le test haut la main, le pourtour de toutes les menuiseries était également OK, nous n’avons pas testé tout le reste de l’enveloppe et en particulier le plafond.

    Le juge de paix sera donc le deuxième test qui va quantifier le niveau de perméabilité de l’enveloppe dans sa globalité.

    Alors c’est parti pour ce test qui se passe autour du portable (sous Vista, il existe pas sous Mac OS X ce soft ?), à guetter le souffle court, la courbe (qui est en fait une droite) se dessiner à l’écran. C’est donc parti pour une deuxième vidéo.

    This video was embedded using the YouTuber plugin by Roy Tanck. Adobe Flash Player is required to view the video.

    A ce stade un fichier de données de pressions mesurées au cours du test est sauvegardé puis injecté dans une feuille de calcul, sur laquelle on reporte donc la surface des parois froides. Quelques clics de souris plus tard, le verdict tombe, en forme de très bonne nouvelle, la valeur du Q4 est de 0,19. S’en suit un concert de louanges, de « j’étais confiant » (ça c’est Monsieur Leroy qui sait comment il a travaillé), à « je ne m’attendais pas à une valeur si basse » (ça c’est moi très agréablement surpris).

    Pour replacer ce résultat en perspective sachez que:

    • les maisons conformes à la RT 2005 sont en moyenne mesurées avec un Q4 supérieur à 2, ce qui correspond à un trou dans l’enveloppe supérieur à la surface d’une feuille A4 (soit 690cm2 et ce après avoir obturé les aérations dans les fenêtres lorsque la VMC est simple flux).
    • une maison labellisée BBC se doit d’avoir un Q4 inférieur à 0,6. C’était mon objectif, aussi ciblais-je 0,4 pour ce test intermédiaire sachant que les travaux futurs provoqueraient immanquablement une légère augmentation de cette valeur. Cette valeur de 0,6 représente un trou de 17×17 cm soit 282 cm2.
    • une maison passive selon le label Allemand doit avoir un Q4 compris entre 0,1 et 0,2, soit un trou de 7,5×7,5cm (soit 56cm2, à peu près la surface d’une carte de visite).

    Vous l’avez compris, ce résultat de 0,19 nous place donc dans la fourchette d’une maison passive. N’en tirons pas des conclusions hâtives, la maison n’en sera pas passive pour autant car l’isolation de l’enveloppe n’atteint pas le niveau exigé pour obtenir le label « passif », mais il s’en rapprochera j’espère de près.

    C’est donc un jalon important qui vient d’être atteint avec la certitude que l’étanchéité a été réalisée avec le plus grand sérieux, ça nous fait déjà un souci de moins. Le prochain jalon d’une importance similaire sera pour moi l’efficacité de l’isolation et son corollaire l’adéquation de la puissance du poêle à bois. Pour ça rendez-vous dans plusieurs mois encore hélas …

    Je crois que je viens de battre le record de l’article le plus long de ce blog, aussi vais-je raccrocher car il est déjà plus de 23h. L’état d’avancement du chantier bardage fera donc l’objet d’un article demain.

    Bon d’accord, elle était facile mais attendez tout de même de voir les munitions qu’ils utilisent.
    Voici donc le début de la pose saisi par Cécile. On aperçoit au premier plan la cloueuse pneumatique utilisée pour fixer les lames dans les tasseaux.
    cloueuse
    Voici un détail sur la qualité du mélèze. Très peu de noeuds à signaler ou alors des tous petits, rien de gênant en tout cas et surtout pas de noeuds traversants qui peuvent se détacher.
    noeuds
    Ce qui s’avère finalement assez esthétique ce sont les clous en inox qui brillent au soleil, l’effet est sympa.
    clous
    En parlant de clous je vous montre comme promis ce que j’ai découvert dans la caisse de munitions posée sur le tas de lames de bardages. Moi ça m’évoque irrésistiblement des bandes de balles de mitrailleuse.
    munitions
    Les lames en question. Ils n’iront pas loin avec ce tout petit tas là …
    tas_bardage
    Voici maintenant une photo de la lame d’air ventilée avec en dessous la grille anti-rongeurs.
    lame_air
    Autre détail, cette bande d’étanchéité à la pluie collée avec un joint au bord d’une menuiserie. Le bardage vient se plaquer dessus.
    bande
    On termine par deux photos prises après le départ des ouvriers, en commençant par cet angle qu’une baguette de finition (en mélèze évidemment) viendra recouvrir.
    angle
    Sur cette dernière photo on a enfin un aperçu du rendu final de la maison, du plus bel effet je trouve. Bon d’accord, des belles descentes de chenaux en zinc à la place de mon cher janolen orange y contribueront aussi.
    facade
    Demain la pose du bardage continue et l’après midi c’est le tant attendu test d’étanchéité à l’air. Je ferai quelques brèves apparitions afin de couvrir l’événement au mieux.

    En tout cas c’est proche !
    Ca y est les volets sont terminés, tous obturés par une plaque d’OSB et les tasseaux posés sur toutes les façades désormais.
    baies
    Ici aussi.
    facade_se
    Un autre indice indiquant que la pose du bardage est très proche.
    grilles
    Ca parle à quelqu’un ? Il s’agit de grilles anti-rongeurs qui empêchent les petites bestioles en tout genre d’aller nicher derrière le bardage. Elles ont été posées sur tout le tour de la maison.
    Autre détail remarquable: un coup de balai a été passé dans la maison, c’est nickel. La même réflexion a été faite hier par un artisan poseur de conduits/vendeur de poêle venu se rendre compte sur place. Tous les chantier ne sont pas aussi bien tenu. Félicitations à l’entreprise Leroy donc.
    J’ai eu confirmation aujourd’hui que le test d’étanchéité était toujours programmé pour jeudi après-midi. Malheureusement, les chances pour que la porte d’entrée soit posée avant le test sont désormais extrêmement faibles.
    Au moment de quitter le chantier j’avise ce qui me semble être de loin un éclat dans un volet en bois, furax je m’approche et je découvre quelque chose de bien plus bénin.
    mante
    Je laisse donc la maison à la garde de mon amie la mante religieuse et je lui dit à demain (à toi aussi lecteur).

    C’est fête ce soir, un deuxième article traitant du carrelage afin de lever le voile sur notre choix un brin atypique.
    Tout a commencé par une visite chez Caréo à Comboire lors de laquelle nous foulames un carrelage qui nous tapa illico dans l’oeil. Il s’agit d’un monstre, du 60×60, ça couvre ! Voici donc la bête posée sur le sol de mon salon actuel carrelé en carreaux blanc 30×30 (oui c’est un choix décoratif osé, je sais).
    interieur
    Ca fait métallique, ça fait rouillé, il y a des reflets sous certains angles, enfin on ne verra pas le même partout (sauf si on traîne trop dans les magasins de carrelage du côté de Comboire).
    Une autre vue de la bête, toujours en intérieur.
    interieur2
    Et maintenant des vues prises à l’extérieur où la colorimétrie de la photo est plus proche de la réalité (la faute à la balance auto des blancs de l’appareil photo).
    exterieur
    Et une dernière avec un méchant reflet du soleil bien appuyé.
    lumiere
    En même temps un carrelage blanc ça reflète pas mal non plus le soleil.
    Intérêt de la bête et de sa couleur sombre, laissé exposé au soleil en plein hiver, il va emmagasiner beaucoup de chaleur gratuite.

    La longue pose des volets roulants empilants (décidément c’est trop vilain comme appellation) s’est poursuivie aujourd’hui, la fin est proche !
    Une fois n’est pas coutume, commençons par la vue d’ensemble.
    ensemble
    On remarque que la fibre de bois a été posée partout désormais, manque encore les tasseaux autour des baies coulissantes. La raison est facilement compréhensible en regardant ce gros plan.

    fini
    Un plaque d’OSB vient recouvrir le mécanisme du volet (jointoyée comme il se doit pour éviter toute infiltration d’eau), et les tasseaux viennent se fixer par dessus pour que le bardage recouvre tout ça. Ainsi, ni vu ni connu les volets, rien dedans, rien dehors, tout dans les manches murs.
    Reste donc à habiller les deux baies coulissantes …
    baies
    …ainsi que les deux fenêtres de la façade SE.
    facade_se
    Une fois les tasseaux fixés sur cette façade, il n’y a plus grand chose pour retenir Leroy d’attaquer le bardage. Si, peut être la frisette sous les passes de toit si c’est l’ordre de pose qu’ils ont retenu. Nous serons bientôt fixés.
    Pour ce qui se profile dans le futur très proche on peut également citer le tant attendu test d’étanchéité, toujours prévu pour jeudi. Il faut que je trouve un créneau pour assister au moins à une partie du test, ça doit valoir le détour !

    En tout cas en ce qui concerne les volets roulants. Pour ce qui est de la ouate, ils ont parfaitement tenu les délais en soufflant les 40cm annoncés sur la totalité de la surface des combles en deux jours.
    Commençons donc par ce qui est terminé, j’ai nommé la ouate de cellulose. Pour ceux qui ne se représentent pas bien à quoi ça ressemble, j’ai fait une photo en mode macro du matériau en question et voici ce que cela donne.
    detail_ouate
    C’est une matière assez filandreuse qui génère beaucoup de poussière lorsqu’elle est soufflée (les voisins sont là pour en témoigner, désolé pour ça …).
    Justement en parlant de soufflage, j’ai déjà posté une photo du moteur qui propulse la ouate dans le tuyau mais il me manquait celle de la machine qui digère et effiloche les ballots de ouate.

    machine
    Pour fonctionner, cette machine a bien évidemment besoin d’électricité, chose qui fait malheureusement toujours défaut sur le chantier pour une sombre histoire entre EDF et Gouy qui fournit le compteur de chantier. Le raccordement est désormais annoncé pour le 16 septembre. Ce groupe électrogène tourne donc quasiment en permanence, autre source de nuisance pour le voisinage.

    groupe
    Pour en revenir à l’épaisseur de ouate soufflée dans les combles, j’ai pris cette photo ou l’on devrait apercevoir le cheminement qui a été aménagé à 40cm au dessus de l’OSB, et bien on ne peut plus que le deviner désormais (cliquez pour zoomer).
    hauteur_ouate
    Il faudra tout de même que j’essaie de m’aventurer un poil plus loin que la trappe d’accès pour voir à quoi ressemble l’autre bout.

    Passons maintenant aux volets roulants qui sont toujours en cours d’installation. On a bien progressé puisque désormais 6 volets sur 7 sont fixés. Je gagerais donc que ce sera terminé lundi. J’ai hâte que l’électricité soit là et tous les volets raccordés pour pouvoir assister au ballet de la descente puis de la montée simultanée des 7 volets.

    Comme ils sont sympas chez Leroy, ils m’ont laissé un des volets baissé pour que je puisse me rendre compte de ce que ça donne. Ils ont donc abaissé le volet sur la cadre fixe situé dans le salon.

    La même façade avec les deux volets roulants qu’elle comporte.
    Cécile m’a fait remarqué fort justement pas plus tard qu’hier que je n’arrêtais pas de dire volet roulant pas ci, volet roulant par là alors qu’il n’y avait pas l’ombre d’un volet roulant dans cette maison … Elle a parfaitement raison et je devrais dire volet empilant mais c’est décidément trop vilain et je décide donc de conserver « roulant ».
    Enfin je voulais terminer par une vue que je n’avais jusqu’ici jamais réussi à saisir sans une grosse verrue de couleur verte en plein au milieu, verrue répondant au surnom de Merlo servant principalement à soulever des charges lourdes.