Je sais le titre ne brille pas par son originalité, mais c’est le premier automne que nous passons dans la maison et c’est de nouveau l’occasion de faire un bilan d’étape.
Nous n’avons jusqu’ici pas eu à affronter des températures trop basses (1°C le matin à 2 ou 3 reprises), les températures en journée ont tourné autour des 12°C minimum, 20°C maximum avec de belles journées ensoleillées. C’est la configuration idéale qui permet de recharger l’inertie thermique de la maison pendant l’après midi grâce au soleil maintenant assez bas sur l’horizon qui pénètre largement par les ouvertures Sud-Est et surtout Sud-Ouest.
J’ai programmé les volets roulants pour qu’ils s’ouvrent automatiquement vers 9h du matin et se ferment seuls vers 18h. Ainsi je profite du soleil éventuel pour les apports thermiques et je réduits les déperditions avant le lever et au coucher du soleil.
Résultat le matin nous avons une température dans le coin jour oscillant entre 20°C et 22°C et le soir entre 22° et 24°, le coin nuit étant systématiquement en retrait de 1°C à 1,5°C par rapport à ces chiffres pour cause de surface vitrée inférieure.
Le poêle piaffe d’impatience avec un top-down dans ses entrailles mais rien n’y fait, nous ne chaufferons pas non plus au mois d’octobre. Certes je confesse avoir allumé les sèche-serviettes pour amener le confort voulu le matin au saut du lit mais on en est resté là.
Et non vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une résurrection de ce blog qu’on croyait éteint. La période de grosse chaleur que nous vivons actuellement est le moment rêvé pour donner des nouvelles de la vie à bord.
Je ne reviendrai pas sur la nécessité impérieuse qu’il y a à obturer les volets roulants avant de partir le matin sous peine de retrouver une fournaise le soir venu. A une ou deux reprises j’ai pu utiliser la fermeture des volets à distance et c’est je dois le dire fort appréciable (merci Somfy!). Ceci étant dit, ces volets Griesser s’avèrent également idéaux pour ventiler à la nuit tombée en ouvrant largement les deux baies coulissantes du salon, ce grâce au large espace entre deux lames (et pour la même raison en journée on n’a pas l’impression de vivre dans une cave tout en étant protégés du soleil).
Nous venons donc de vivre deux journées consécutives à plus de 31°C extérieur et c’est un peu anxieux que j’attendais de voir ce qu’allait donner ce fameux confort d’été que je voulais tant soigner. Et bien je dois dire que c’est une réussite car la maison affiche une température moyenne tournant autour des 23°C. Autant dire que quand on passe de 31 à 23 en passant le sas d’entrée, attention au coup de froid ! La partie jour est un peu plus chaude que la partie nuit, la faute aux ouvertures un peu plus importantes et à la présence du combi frigo-congelateur qui fournit sa part de calories (tous les autres appareils étant coupés grâce à des prises télécommandées).
Le carrelage posé à même la dalle béton procure une douce fraîcheur quand on le foule les pieds nus.
L’activité humaine le soir fait remonter la température encore d’un petit degré (douche, cuisson) mais ça reste largement supportable et permet d’attendre que la température extérieure baisse. En allant se coucher on ouvre les fenêtres et on baisse les volets en position ajourée et on laisse la ventilation naturelle faire le reste.
Au matin on ouvre largement les volets et les fenêtres pour pour faire des grands courants d’air et on repart avec un petit 21°C, prêts pour affronter une nouvelle chaude journée.
Bon tout ceci reste valable tant que la température nocturne redescend suffisamment pour évacuer les calories accumulées en journée. En cas de réelle canicule, j’ai peur que notre inertie toute relative trouve ses limites mais je suis tout de même très satisfait du comportement de notre MOB jusqu’ici.
Objectif donc atteint; l’onde de chaleur est bloquée efficacement par notre complexe isolant et nous procure le déphasage souhaité. Quant au déphasage séquentiel (sur plus d’une journée), on verra en cas de vraie canicule…
Il me reste encore à aborder le sujet de la VMC double flux. Quelle est sa contribution exacte à notre confort d’été ?
Je dirais que jusqu’ici elle contribue à faire monter légèrement la température intérieure puisqu’elle fait nécessairement entrer des calories de l’air extérieur (à plus de 30°C donc) vers l’intérieur mais fort heureusement elle n’insuffle pas de l’air à cette température (chose que ferait pratiquement une VMC simple flux via les ouvertures pratiquées dans les menuiseries extérieures). L’échangeur thermique effectue le travail inverse de celui qu’on observe en hiver. Les calories de l’air neuf sont transférées à l’air vicié qui est expulsé sur le toit. A ce stade du récit le lecteur averti s’exclamera: « Mais quid du bypass complet ? Où est-donc passé le free-cooling tant vanté par les brochures commerciales ? ».
Justement, du fait de la bonne isolation de la maison, nous n’avons pas encore pu observer de bascule automatique en mode bypass (l’air ne passant plus par l’échangeur thermique). Les conditions de bascule en mode bypass sont les suivantes:
Température extérieure inférieure à la température intérieure
Température intérieure (mesurée dans le bloc VMC) supérieure à 24°C
Jusqu’ici nous ne nous sommes jamais retrouvés dans ce cas de figure mais quelque chose me dit que ça pourrait ne pas tarder.
La couche d’OSB de finition dans le garage a été posée le même jour que les descentes de chenaux. Comme convenu il s’agit d’OSB de forte épaisseur pour permettre l’accrochage d’étagères ou la fixation d’appareils (comme une centrale d’aspiration par exemple ?).
Il s’agit de 18mm à vue de nez (j’ai mesuré en fait).
Voici le rendu final, bon d’accord c’est moins joli que du bardage mais ce n’est qu’un garage.
Et une vue de l’autre angle.
Vu l’épaisseur ajoutée, il a fallu faire une découpe au niveau du tuyau de départ de l’aspiration centralisée.
J’attends tout de même que Leroy m’ajoute un tasseau contre le montant droit de la porte car il y a actuellement un gros décroché qui fait pas normal.
Chaque soir en arrivant devant le chantier, le jeu consiste à trouver ce qui a été fait dans la journée. Parfois rien, les ouvriers ont été pris sur un autre chantier. Parfois le changement est subtil et il faut s’approcher au plus près pour le constater. Et puis il y a les avancées comme celles d’aujourd’hui.
Et oui, le bardage a enfin été posé sur la porte basculante du garage. Comme prévu le résultat est à la hauteur, la rotation à 90° du sens de pose du bardage est je trouve du plus bel effet. En voici un gros plan.
Et une vue de l’intérieur.
Comme les ressorts de la porte n’ont pas été réglés pour le poids additionnel apporté par le bardage, celle-ci est très lourde à ouvrir et doit être retenue lors de la fermeture. Il faut que le menuisier s’occupe de ça (et d’encore pas mal d’autres choses à terminer).
Autre gros changement visible uniquement de l’intérieur du garage: l’isolation complémentaire entre la buanderie et le garage a été posée. Il s’agit de 60mm de laine de bois posée entre les montants d’une ossature secondaire posée horizontalement, pour un total de 12+6=18cm de laine de bois en deux couches croisées donc.
On voit bien l’ossature secondaire sur la photo suivante.
Dans la partie basse, du TMS a été utilisé à la place de la laine de bois (pas très naturel tout ça mais bon je ne dirai rien, d’autant plus que le lambda est meilleur et c’est ce qui a été utilisé pour isoler les longrines en périphérie de dalle).
Ne reste plus qu’à recouvrir tout ça avec des plaques d’OSB un peu épaisses pour pouvoir supporter l’accrochage d’étagères ou autres.
A part ça, le rang inférieur du bardage a désormais été posé partout. Si on résume ce qu’il reste encore à faire pour Leroy:
pose de l’OSB sur l’isolation du garage
pose des baguettes de finition d’angle du bardage
pose des descentes de chenaux
Cette semaine verra également le début du second oeuvre avec l’intervention programmée du plaquiste et de l’électricien.
Demain j’ai d’ailleurs rendez-vous sur le chantier avec l’électricien et un représentant de la société Unelvent pour discuter de l’installation de la VMC double flux IDEO HR.
Ca n’a pas traîné, j’ai reçu le rapport du test d’étanchéité par Leroy qui me l’a fait suivre aujourd’hui.
Il vient confirmer la valeur de 0,19 pour le Q4 ce qui nous place je le rappelle dans la fourchette d’une maison de type passive.
Le rapport ajoute une info qui permet de bien visualiser ce que représente cette valeur fort abstraite. Je vais reprendre les termes du rapport, ça sera plus clair:
« Toutes les fuites de l’enveloppe rassemblées au même endroit représenteraient un trou à bords vifs d’une surface équivalente de 107 cm2 sous une différence de pression de 4 Pa, soit un trou de 11 cm de diamètre. »
Ce chiffre est toutefois en contradiction avec ce qui est indiqué dans ma bible, j’ai nommé le « Guide Maison Basse Consommation » édité par le CNDB. Il est indiqué page 163 de cet ouvrage qu’un Q4 de 0,6 correspond à une surface de 120cm2 alors que pour une maison passive c’est plus proche de 56cm2.
Pour ceux intéressés par les chiffres, le rapport est disponible ici.
Qu’il est énigmatique le titre de cet article, vous ne trouvez pas ? Je gage que si vous allez jusqu’au bout de la lecture, ce sera plus clair.
Beaucoup ont pu constater une longue indisponibilité du blog entre hier soir et le milieu d’après-midi, comme un fait exprès pour m’empêcher de vous narrer le déroulement du test d’étanchéité qui a bien eu lieu hier.
J’ai donc rencontré le « testeur » sur les lieux alors qu’il était en train de déballer ses étranges instruments. A commencer par la porte.
Bon d’accord, même les plus jeunes d’entre vous auront remarqué que ça n’a rien d’une porte et que ça ressemble plus à un gilet de sauvetage, mais attendez quand même un peu.
Si on ajoute un cadre venant se fixer dans l’embrasure de la porte de la buanderie (et oui la nouvelle porte d’entrée a été posée le matin même, juste à temps pour le test) on devrait arriver à quelque chose.
La porte d’entrée sur laquelle il manque encore le vitrage.
Ensuite il suffit d’habiller le cadre avec le gilet de sauvetage et d’y greffer un gros ventilateur comme celui-ci.
Un brin d’appareillage électronique ésotérique vient parfaire l’aspect hi-tech que ce genre d’équipement se doit d’arborer sous peine de se décrédibiliser.
En on obtient ce résultat déjà plus proche de ce que l’on peut voir dans les magazines ou sur le web.
Avant de commencer on s’assure d’avoir bien scotché tous les conduits traversant la dalle (allez Monsieur Duport, je crois qu’il en reste encore un ou deux, cherchez bien).
Et Monsieur Leroy jamais à cours d’imagination nous confectionne en un tour de main un caisson en OSB (mais il fait donc tout en OSB cet homme là ?) pour rendre étanches toutes les arrivées EDF et PTT.
On demande au public de bien vouloir prendre place. On était bien 14 sur les lieux, c’est vrai qu’on ne voit pas ça tous les jours donc la curiosité était aiguisée chez tout le monde.
Le test va se dérouler en deux parties. Lors de la première nous mettrons en évidence les entrées d’air parasite en mettant la maison en dépression et en soufflant de la fumée depuis l’extérieur autour des zones critiques (menuiseries essentiellement puisque tout le reste a été scotché).
Lors de la deuxième partie la maison est également mise en dépression et le but sera de calculer sa perméabilité à l’air que l’on appellera aussi le Q4. Pour ceux intéressés par les détails techniques voici des explications glanées sur internet:
« On fait plusieurs mesures de débit d’air en notant les valeurs nécessaires pour maintenir constantes une série de différences de pression. Ce débit d’air correspond exactement au volume d’air qui s’échappe alors par les trous dans l’enveloppe du bâtiment. On en déduit alors le Q4 (ou débit de fuite à 4 pascals) en tenant compte de la surface des parois froides (les murs donc) à l’exception du plancher bas. »
Allez trêve de parlotte passons au vif du sujet en attaquant par une vidéo de la recherche des entrées d’air parasites. Si vous cliquez sur la vidéo pendant qu’elle joue, vous pourrez la voir en HD 720p et en plein écran sur YouTube (pas au boulot malheureusement !!!).
Passé cette première partie j’étais un peu inquiet il faut le dire. Il y avait en définitive des fuites plus ou moins importantes sur toutes les menuiseries, elles se décomposaient ainsi:
au niveau des paumelles: ce sont les charnières qui articulent l’ouvrant, particularité de celles qui présentaient des fuites, c’était à chaque fois celles de l’ouvrant oscillo-battant. En effet, après inspection il s’avère que de part sa conception même, il ne peut pas y avoir de joint à cet endroit.
au niveau des parcloses: ce sont les baguettes qui fixent le vitrage dans son logement. Ces entrées étaient minimes mais tout de même présentes, la question était: sont-elles significatives pour autant ?
au niveau des deux articulations en partie supérieur de chaque coulissant: on est sensé être joint contre joint sur tout le pourtour de l’ouvrant sauf au niveau de ces articulations où le joint présente une discontinuité … fatale. En mettant la main dessus on sentait clairement l’air s’engouffrer dans la pièce. Là, grosse inquiétude par contre !
La porte d’entrée a passé le test haut la main, le pourtour de toutes les menuiseries était également OK, nous n’avons pas testé tout le reste de l’enveloppe et en particulier le plafond.
Le juge de paix sera donc le deuxième test qui va quantifier le niveau de perméabilité de l’enveloppe dans sa globalité.
Alors c’est parti pour ce test qui se passe autour du portable (sous Vista, il existe pas sous Mac OS X ce soft ?), à guetter le souffle court, la courbe (qui est en fait une droite) se dessiner à l’écran. C’est donc parti pour une deuxième vidéo.
A ce stade un fichier de données de pressions mesurées au cours du test est sauvegardé puis injecté dans une feuille de calcul, sur laquelle on reporte donc la surface des parois froides. Quelques clics de souris plus tard, le verdict tombe, en forme de très bonne nouvelle, la valeur du Q4 est de 0,19. S’en suit un concert de louanges, de « j’étais confiant » (ça c’est Monsieur Leroy qui sait comment il a travaillé), à « je ne m’attendais pas à une valeur si basse » (ça c’est moi très agréablement surpris).
Pour replacer ce résultat en perspective sachez que:
les maisons conformes à la RT 2005 sont en moyenne mesurées avec un Q4 supérieur à 2, ce qui correspond à un trou dans l’enveloppe supérieur à la surface d’une feuille A4 (soit 690cm2 et ce après avoir obturé les aérations dans les fenêtres lorsque la VMC est simple flux).
une maison labellisée BBC se doit d’avoir un Q4 inférieur à 0,6. C’était mon objectif, aussi ciblais-je 0,4 pour ce test intermédiaire sachant que les travaux futurs provoqueraient immanquablement une légère augmentation de cette valeur. Cette valeur de 0,6 représente un trou de 17×17 cm soit 282 cm2.
une maison passive selon le label Allemand doit avoir un Q4 compris entre 0,1 et 0,2, soit un trou de 7,5×7,5cm (soit 56cm2, à peu près la surface d’une carte de visite).
Vous l’avez compris, ce résultat de 0,19 nous place donc dans la fourchette d’une maison passive. N’en tirons pas des conclusions hâtives, la maison n’en sera pas passive pour autant car l’isolation de l’enveloppe n’atteint pas le niveau exigé pour obtenir le label « passif », mais il s’en rapprochera j’espère de près.
C’est donc un jalon important qui vient d’être atteint avec la certitude que l’étanchéité a été réalisée avec le plus grand sérieux, ça nous fait déjà un souci de moins. Le prochain jalon d’une importance similaire sera pour moi l’efficacité de l’isolation et son corollaire l’adéquation de la puissance du poêle à bois. Pour ça rendez-vous dans plusieurs mois encore hélas …
Je crois que je viens de battre le record de l’article le plus long de ce blog, aussi vais-je raccrocher car il est déjà plus de 23h. L’état d’avancement du chantier bardage fera donc l’objet d’un article demain.
La longue pose des volets roulants empilants (décidément c’est trop vilain comme appellation) s’est poursuivie aujourd’hui, la fin est proche !
Une fois n’est pas coutume, commençons par la vue d’ensemble.
On remarque que la fibre de bois a été posée partout désormais, manque encore les tasseaux autour des baies coulissantes. La raison est facilement compréhensible en regardant ce gros plan.
Un plaque d’OSB vient recouvrir le mécanisme du volet (jointoyée comme il se doit pour éviter toute infiltration d’eau), et les tasseaux viennent se fixer par dessus pour que le bardage recouvre tout ça. Ainsi, ni vu ni connu les volets, rien dedans, rien dehors, tout dans les manches murs.
Reste donc à habiller les deux baies coulissantes …
…ainsi que les deux fenêtres de la façade SE.
Une fois les tasseaux fixés sur cette façade, il n’y a plus grand chose pour retenir Leroy d’attaquer le bardage. Si, peut être la frisette sous les passes de toit si c’est l’ordre de pose qu’ils ont retenu. Nous serons bientôt fixés.
Pour ce qui se profile dans le futur très proche on peut également citer le tant attendu test d’étanchéité, toujours prévu pour jeudi. Il faut que je trouve un créneau pour assister au moins à une partie du test, ça doit valoir le détour !
En tout cas en ce qui concerne les volets roulants. Pour ce qui est de la ouate, ils ont parfaitement tenu les délais en soufflant les 40cm annoncés sur la totalité de la surface des combles en deux jours.
Commençons donc par ce qui est terminé, j’ai nommé la ouate de cellulose. Pour ceux qui ne se représentent pas bien à quoi ça ressemble, j’ai fait une photo en mode macro du matériau en question et voici ce que cela donne.
C’est une matière assez filandreuse qui génère beaucoup de poussière lorsqu’elle est soufflée (les voisins sont là pour en témoigner, désolé pour ça …).
Justement en parlant de soufflage, j’ai déjà posté une photo du moteur qui propulse la ouate dans le tuyau mais il me manquait celle de la machine qui digère et effiloche les ballots de ouate.
Pour fonctionner, cette machine a bien évidemment besoin d’électricité, chose qui fait malheureusement toujours défaut sur le chantier pour une sombre histoire entre EDF et Gouy qui fournit le compteur de chantier. Le raccordement est désormais annoncé pour le 16 septembre. Ce groupe électrogène tourne donc quasiment en permanence, autre source de nuisance pour le voisinage.
Pour en revenir à l’épaisseur de ouate soufflée dans les combles, j’ai pris cette photo ou l’on devrait apercevoir le cheminement qui a été aménagé à 40cm au dessus de l’OSB, et bien on ne peut plus que le deviner désormais (cliquez pour zoomer).
Il faudra tout de même que j’essaie de m’aventurer un poil plus loin que la trappe d’accès pour voir à quoi ressemble l’autre bout.
Passons maintenant aux volets roulants qui sont toujours en cours d’installation. On a bien progressé puisque désormais 6 volets sur 7 sont fixés. Je gagerais donc que ce sera terminé lundi. J’ai hâte que l’électricité soit là et tous les volets raccordés pour pouvoir assister au ballet de la descente puis de la montée simultanée des 7 volets.
Comme ils sont sympas chez Leroy, ils m’ont laissé un des volets baissé pour que je puisse me rendre compte de ce que ça donne. Ils ont donc abaissé le volet sur la cadre fixe situé dans le salon.
La même façade avec les deux volets roulants qu’elle comporte.
Cécile m’a fait remarqué fort justement pas plus tard qu’hier que je n’arrêtais pas de dire volet roulant pas ci, volet roulant par là alors qu’il n’y avait pas l’ombre d’un volet roulant dans cette maison … Elle a parfaitement raison et je devrais dire volet empilant mais c’est décidément trop vilain et je décide donc de conserver « roulant ».
Enfin je voulais terminer par une vue que je n’avais jusqu’ici jamais réussi à saisir sans une grosse verrue de couleur verte en plein au milieu, verrue répondant au surnom de Merlo servant principalement à soulever des charges lourdes.
Ce matin après avoir assisté à la rentrée scolaire des enfants (première rentrée pour Eliot en petite section, c’est un événement!), j’ai fait un saut sur le chantier pour voir 4 véhicules garés devant la maison. Là je me suis dit: après deux jours de relâche, ça va avancer sérieusement aujourd’hui. En effet le programme du jour consistait à débuter la pose des volets roulants Griesser, d’attaquer l’isolation des combles et de poursuivre la pose des tasseaux sur la fibre de bois (pour fixer le bardage).
A tout seigneur tout honneur, on commence par l’homme et la femme du jour …
Poursuivons donc par la pose tant attendue des volets roulants. Sur 7 volets à poser, 4 ont été posés ou partiellement posés, j’en déduis que ce n’est effectivement pas une partie de plaisir à installer.
La première étape a consistait à poser l’isolant entre l’OSB et le volet, il s’agit de 6cm de mousse de polyuréthane. J’entend déjà railler ceux qui pensaient qu’en tant qu’écolos jusqu’au boutistes nous n’allions mettre que des isolants naturels mais là vu la faible épaisseur, nous nous devions de mettre un matériau avec le meilleur lambda possible (le plus faible donc pour ceux qui suivent).
Et là j’ai un petit regret: Leroy n’a pas prévu d’isolant sous le linteau (la poutre en bois au dessus du volet), isolant qui aurait été recouvert par la fibre de bois et qui aurait ainsi intégralement isolé le linteau en traitant ce pont thermique au mieux. Je concède que c’est encore là une manifestation de mon perfectionnisme qui peut sembler tourner à l’obsession mais il me semble que cela aurait pu être réalisé si cela avait été réfléchi au départ. Allez ce sera pour la prochaine MOB.
Par contre la très bonne surprise réside dans le parfait mariage entre les coloris des pré-cadres en bois et des volets roulants en alu. C’est bien simple, on ne voit aucune différence ! Pourtant nous avions choisi deux coloris qui nous semblaient relativement proches sur deux nuanciers différents, et bien ce fut un coup de maître, jugez-en plutôt.
Sur cette vue du volet de la salle de bain des enfants on voit bien comme tout se marie bien.
On voit sur la photo qui suit les lames qui s’empilent au lieu de s’enrouler comme dans un volet roulant classique et c’est ce qui est à l’origine du gain de place phénoménal de ce modèle de volets.
Une petite vue de la façade sud-ouest sur laquelle 4 volets ont donc été posés.
Et une des deux baies vitrées.
Pour en terminer avec le sujet des volets, une petite photo d’une télécommande (tiens, c’est du Somfy !?).
Et le cable de l’alimentation électrique d’un volet traversant l’OSB (bien étanche surtout !).
On peut passer au deuxième gros chantier de la journée: le soufflage d’une couche de près de 40cm de ouate de cellulose dans les combles.
Contrairement à ce que je pensais, ils ne passent que par la trappe d’accès aux combles et pas à travers le toit en retirant des tuiles et en perçant le pare-pluie (ce qui aurait été dommage tout le monde en conviendra). Par conséquent ils doivent utiliser un tuyau très long pour atteindre l’autre extrémité du toit. Bref ils doivent passer deux jours pleins pour arriver au bout de ce chantier.
Quelques vues de la ouate soufflée à proximité de la dite trappe.
On voit bien sur celle-ci qu’il en reste encore largement de quoi faire pour demain.
Il reste encore un bon gros tas de ballots de ouate pour la suite.
Et ce qui me semble être le moteur servant à propulser la ouate dans le tuyau (je voyais ça plus gros tout de même).
Allez je vais en rester là, il se fait tard et il faut que je garde des choses à raconter pour demain.
Hier les ouvriers ont mis un sérieux coup de collier, probablement parce qu’ils savaient qu’aujourd’hui ils ne seraient pas sur le chantier (ils démarraient un autre chantier aujourd’hui).
Ils ont terminé la pose de la laine de bois entre les montants de l’ossature et ce sur les murs extérieurs et sur le mur de refend entre la buanderie et le garage.
On peut voir sur les vues suivantes que sur les murs qui accueilleront des volets roulants, l’isolation extérieure a été arrêtée à 2/3 de hauteur afin de laisser la réservation pour le coffre de volet accessible.
Leroy attend des informations complémentaires de la part de Griesser sur la pose de ces volets qui ne sont pas monnaie courante. Si les infos tardent à arriver, ils termineront l’isolation et attaqueront le bardage, ce qui les obligera à poser les volets en passant par en dessous, ce qui sera bien moins aisé.
Concernant le bardage, on voit sur les photos suivantes que sur deux façades, les tasseaux ont été fixés par dessus la fibre de bois. Le bardage viendra se fixer sur ces tasseaux laissant entre la fibre de bois et le bardage une lame d’air ventilée de 4cm.
Je termine par cette photo de la laine de bois qui isole le mur de refend (vue depuis le garage).