Place de ma MOB

    Construire une MOB, toute une aventure… Venez la partager avec nous !

    Affichage des articles publiés dans août, 2010

    Hier les ouvriers ont mis un sérieux coup de collier, probablement parce qu’ils savaient qu’aujourd’hui ils ne seraient pas sur le chantier (ils démarraient un autre chantier aujourd’hui).

    Ils ont terminé la pose de la laine de bois entre les montants de l’ossature et ce sur les murs extérieurs et sur le mur de refend entre la buanderie et le garage.
    garage1
    entree
    On peut voir sur les vues suivantes que sur les murs qui accueilleront des volets roulants, l’isolation extérieure a été arrêtée à 2/3 de hauteur afin de laisser la réservation pour le coffre de volet accessible.
    baie
    fixe
    Leroy attend des informations complémentaires de la part de Griesser sur la pose de ces volets qui ne sont pas monnaie courante. Si les infos tardent à arriver, ils termineront l’isolation et attaqueront le bardage, ce qui les obligera à poser les volets en passant par en dessous, ce qui sera bien moins aisé.
    Concernant le bardage, on voit sur les photos suivantes que sur deux façades, les tasseaux ont été fixés par dessus la fibre de bois. Le bardage viendra se fixer sur ces tasseaux laissant entre la fibre de bois et le bardage une lame d’air ventilée de 4cm.
    tasseaux
    tasseaux2
    Je termine par cette photo de la laine de bois qui isole le mur de refend (vue depuis le garage).
    refend

    On ne peut pas laisser toute cette belle laine de bois exposée aux intempéries car elle aime bien boire l’eau. La suite logique est donc la pose quasi simultanée de la fibre de bois par dessus. Le matériau retenu est l’Homatherm UD-Q11 Protect en épaisseur de 6cm.

    fibre_homatherm

    Ces panneaux remplissent le double rôle d’isolant extérieur et de pare pluie. Pour la fonction isolation, le R obtenu avec ces 6cm est de 1,39 et surtout cette couche supplémentaire traitera la majorité des ponts thermiques. La densité est d’environ 190 kg/m3 ce qui est bon pour le déphasage thermique. Pour ce qui est de la fonction pare-pluie, ce matériau initialement conçu comme panneau de sous-toiture est garanti pour pouvoir servir de couverture temporaire pendant 10 semaines ! Autant dire que protégé par du bardage mélèze de 20mm, il devrait tenir un moment.

    La pose de ces panneaux est simplifiée par la présence de rainures et de languettes qui s’emboîtent simplement.

    detail_chanfrain detail_chanfrain2

    La grande longueur des panneaux permet d’aller vite, seules les découpes ralentissent le travail et génèrent quantité de sciure.

    pose_fibre1 pose_fibre2 pose_fibre3 coup_de_balai

    Voici un angle fini, on pourrait presque le laisser comme ça :) .

    angle_fini

    Ici ce n’est pas encore totalement couvert.

    entree

    Lundi c’est la reprise du boulot, de la recherche d’artisans pour le second oeuvre, de la quête du poêle à bois parfait, de l’achat du bois de chauffage pour cet hiver (pour la MOB et pour la maison qu’on loue !), des choix de carrelage ou encore des portes intérieures et j’en passe. Bref pas vraiment de quoi chômer …

    Il était plus que temps de combler ces vides entre les montants des murs, c’est donc la tâche à laquelle se sont ensuite attelés les charpentiers.
    Le produit retenu pour ça est l’Holzflex Standard d’une épaisseur de 14cm. Le R obtenu est ainsi de 3,68 pour une densité de 40kg/m3.

    homatherm

    Eliot se demande si ce tout petit tas sera suffisant.

    laine_eliot

    En fait non, d’autres tas sont disséminés dans la maison, bien à l’abri des intempéries.

    La pose de ce matériau semble être un jeu d’enfant car il s’ajuste parfaitement entre les montants sans recoupe. Lorsqu’une largeur non standard entre montants existe ou pour finir le haut d’un mur, il faut jouer de la scie égoïne (masque respiratoire obligatoire, pas pour tout le monde semble-t-il …)

    laine_mur_no pose_laine

    Le garage une fois terminé.

    laine_garage
    On constate ici que les chutes ne sont pas perdues pour tout le monde !
    On voit ici le soin appliqué aux découpes.
    Les murs qui comportent des volets roulants n’ont pas encore été commencés car ils attendent que les volets roulants aient été posés (semaine prochaine j’espère !).
    Allez, on poursuit avec l’isolation extérieure dans le prochain article.

    Une semaine éloigné du chantier c’est long et c’est bref mais en tout cas ce fut l’occasion d’une coupure presque complète avec ce projet au long court. Quasi-complète car j’avais tout de même demandé à mon père de faire quelques apparitions sur le chantier afin de suivre ce qui se faisait et de prendre des photos de la progression, photos que j’ai pu consulter depuis une connexion internet louée au syndicat d’initiative d’Orpierre.

    orpierre

    Cette semaine très active pour l’entreprise Leroy a commencé par la pose de l’OSB sous les fermettes. Je rappelle que cet OSB constitue le pare-vapeur supérieur de l’enveloppe étanche et qu’à ce titre sa pose doit être très soignée et évidemment étanche à l’air.

    pose_plaques

    Vu la longueur du bâtiment, il a été nécessaire de créer deux joints de dilatation comme celui qu’est en train de réaliser cet ouvrier.

    joint_dilatation

    Au niveau de la jonction avec l’OSB des murs, des tasseaux sont fixés et jointoyés pour rattraper le vide important.

    plafond_tasseau

    Au final ce plafond qui sera évidemment masqué par un plafond suspendu en BA13, constitue un sérieux patchwork car il a fallu se fixer sur le fermettes dont la disposition est assez complexe. La clé du puzzle est constituée par ce carré de 10×10 (pourvu qu’elle ne tombe pas car tout tombe avec ;-) ). Le scotch fait l’étanchéité à l’air là ou le joint n’a pas pu être ajouté.
    patchwork
    Quelques vues d’ensemble de ce plafond.
    plafond_jour plafond_nuit
    La trappe d’accès aux combles, située dans le garage pour ne pas provoquer de problèmes s’étanchéité, a été créée. On peut voir qu’un caisson a été confectionné tout autour afin de retenir la ouate de cellulose qui sera bientôt soufflée par dessus l’OSB.
    trappe
    Enfin conformément à ma demande, le mur de refend entre la buanderie et le garage a été prolongé vers le haut jusqu’à l’OSB du plafond car la zone chaude et étanche s’arrête ici.
    mur_rehausse

    On continue dans les articles suivants avec l’isolation des murs…

    J’ai annoncé avoir reçu les deux accessoires indispensables pour brûler efficace et écolo et je les brièvement essayés.

    Commençons par le fendeur de buches. C’est un accessoire qui pourra être qualifié d’inutile voir de « truc pour les gonzesses » par ceux qui manient leur merlin éclateur avec maestria, mais c’est une quasi garantie de pouvoir faire son bois en totale sécurité. J’ai aussi un merlin aussi je me réserve le droit d’utiliser l’un ou l’autre. Voici donc une photo de la bête.

    fendeur

    J’ai pu le tester sur une buche cylindrique, elle a rapidement rendu les armes et s’est retrouvée fendue en 4. En effet j’ai expliqué dans un article précédent, qu’une buche fendue allait fournir une flamme plus intense et donc permettre d’atteindre la double combustion. Par contre une autre buche constellée de noeuds a résolument refusé de céder sous les assauts du fendeur. Il faut que je me dégote un vieux pneu qui posé sur le sol me permettra de ceinturer quelques buches puis de les fendre sans problème de stabilité.

    Deuxième ingrédient des feux réussis, un bois bien sec ! Pour ne plus laisser place au doute, j’ai donc commandé sur eBay un testeur d’humidité du bois en provenance directe de Hong-kong. En voici quelques vues.

    detec1 detec2

    Les pointes qu’il faut enfoncer d’environ 5mm dans le bois afin d’avoir une mesure correcte.

    detec3

    Une pression sur le bouton permet de lire directement le pourcentage d’humidité.

    detec4

    Il existe un système de correction de la mesure en fonction de la température ambiante.

    J’ai fait quelques tests qui se sont révélés cohérents et qui confirment le fait qu’il faille fendre la buche juste avant la mesure pour avoir un résultat fiable.

    Top-down

    4 commentaires

    Cette méthode d’allumage ayant fait au moins deux adeptes (déclarés), j’en remets une couche en postant cette vidéo dénichée par Benoît, contributeur zélé de ce blog.
    C’est très visuel et didactique, plus aucune excuse pour ne pas essayer pour le prochain BBQ, le prochain feu de camp ou le prochain feu dans la cheminée ou le poêle (ça ne saurait tarder, vous avez vu le temps qu’il fait ?).

    This video was embedded using the YouTuber plugin by Roy Tanck. Adobe Flash Player is required to view the video.

    Piégé par la pluie, j’ai voulu observer de plus près la noue pour vérifier qu’il n’y avait pas d’infiltration d’eau. Un échafaudage trainant par là me permis de prendre pied dans la charpente et de découvrir pour la première fois ce nouveau point de vue. Comme prévu, le passage de la partie garage/buanderie à la partie salon/chambre est très malaisé

    Cette vue est prise depuis le salon en direction des chambres.

    charpente

    Le cheminement est large à cet endroit, il faut que j’incline légèrement la tête pour marcher au niveau du faitage.

    Celle deuxième vue est prise depuis le salon en direction du garage.

    charpente_garage

    La suivante est prise au dessus de la chambre d’Eliot.

    dessus_chambre_eliot

    Et cette dernière au dessus du mur de refend.

    dessus_refend

    Ah ! Au fait, pas de fuite à signaler tout est ok.

    Orage

    3 commentaires

    Je me suis fait prendre, bien volontairement, par un gros orage alors que je faisais une petite visite de la maison. L’arrière pensée était de vérifier l’étanchéité du toit sur des zones critiques telle que la noue et de jauger les performances du réseau d’eaux pluviales.

    Commençons par une vidéo de l’eau tombant sur le toit et d’un tour du propriétaire. Ca fait un vacarme conséquent, pas forcément bien rendu par la vidéo (montez le son!!!).

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    Ce regard peine un peu à évacuer l’eau provenant de 2 descentes de toit au plus fort de l’orage mais aucun débordement tout de même.

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    La cuve de récupération des eaux étant déjà pleine, c’est le puits perdu qui a absorbé les quelques centaines de litres d’eau qui se sont abattues sur le toit. Mes descentes de chenaux en janolen ont donc parfaitement rempli leur rôle, les murs sont quasiment tous restés secs à l’exception de celui donnant sur la rue car la pluie tombait inclinée sur ce dernier qui fut mouillé à mi-hauteur.

    Par contre cette photo met bien en évidence l’abri que représente les larges passées de toit.

    sol_sec

    Et sur cette deuxième, les grosses flaques visibles au second plan montrent la violence de l’orage qui n’a duré que 15 minutes, mais pourtant aucune une goutte d’eau n’a frappé les vitres de la maison. La corvée de nettoyage des vitres devrait donc en être réduite.

    flaques

    Cette fois c’est la bonne, on ferme pour 15 jours, tout le monde a bien mérité un peu de repos.
    Le menuisier est passé une dernière fois pour installer les fixations des volets et pour passer un bon coup de balais.
    Ca fait bizarre de voir toutes les menuiseries terminées, avec leur finition, prêtes à l’usage mais les murs extérieurs toujours en attente d’isolation et de bardage.
    volets_fermes1
    D’ailleurs Valentine en reste les bras ballants.
    volets_fermes2

    Une photo que je n’avais pas encore prise, celle de la porte de garage fermée, parée de ses magnifiques plaques d’OSB massif.

    osb_porte_garage

    Il n’y a pas à dire, ça aura une autre gueule avec du mélèze posé verticalement.

    J’ai pu également mener le chantier, certes modeste, qui me tenait tant à coeur, à savoir mettre en place les descentes de chenaux provisoires. Ainsi je pourrais voir venir d’un oeil serein les prochaines pluies, sans la crainte de voir les murs détrempés par les cascades d’eau qui n’auraient pas manqué de s’échapper des 5 naissances de descentes laissées en attente par les charpentiers. Je vous laisse apprécier le résultat du plus bel effet (enfin il faut tout de même avoir un faible pour le janolen rouge).

    descentes_luxe

    Les tuyaux sont coupés à la bonne longueur, fixés à l’aide de « Power Tape » sur le zinc et logés dans les regards du réseau d’ eau de pluie, le déluge peut venir.
    descente1 descente2

    Pour que l’attente soit plus supportable et le sevrage pas trop long, je posterai peut être encore un ou deux articles avant notre départ pour la mer et le camping dans quelques jours. J’ai reçu deux articles commandés pour l’un sur eBay et pour l’autre chez SAMSE dont je souhaite vous dire quelques mots. Un indice, ils ont tout deux à voir avec le bois, de chauffage pour être précis.

    Presque …
    Côté menuiseries extérieures, c’est tout bon, le menuisier a terminé de jointoyer tous les interstices, de ce côté la pluie peut venir.
    detail_joint
    Les pré-cadres ont également été installés autour de la porte de garage.
    cadre_garage_gauche cadre_garage_droite
    Ici on voit le menuisier à l’oeuvre, et les plaques d’OSB qui équipent actuellement la porte.
    porte_garage_osb
    Et une vue de la porte entière (pas fermée, celle là je ne l’ai pas encore …).
    porte_garage
    Un problème dont je n’avais pas idée a également pu être réglé hier. Les fenêtres sur la façade nord ouest sont tellement proches que les volets bois en position ouverte se touchaient (pourtant sur le plan ça passait, étrange ;-) ). La solution, de loin la plus élégante, a consisté à déplacer les gonds vers l’intérieur de la fenêtre.
    gond_deplace volet
    Revenons au sujet de la préparation pour les intempéries; elles finiront par arriver, le plus tard étant le mieux. Les charpentier de Leroy n’ayant pas mis en place de descentes de chenaux temporaires pour protéger les façades (vu le boulot abattu ces dernières semaines, j’ai du mal à leur en vouloir), je vais m’occuper de ce point.
    Je comptais poser un mètre de PVC au bout d’un coude à 45° sur chaque descente mais finalement j’ai peur que le bras de levier exercé sur les chenaux en zinc leur soit dommageable, surtout en cas de grand vent. C’est le menuisier qui m’a soufflé la solution, utiliser du Janolen rouge à la place (ça va en jeter!). C’est léger, on peut le faire aller jusqu’au sol et même directement dans les regard prévus à cet effet. SAMSE a bien voulu procéder à la reprise du PVC et j’ai donc pris à la place 25m de Janolen en 90mm.