Place de ma MOB

    Construire une MOB, toute une aventure… Venez la partager avec nous !

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    Après avoir lu la doc de pose de long en large et même en travers, je savais que le montage de ces portes n’allait pas être une partie de plaisir. J’avais raison ! Fort heureusement en ce dimanche plutôt clément, mon dévoué Papa a accepté de me donner là main dans cette tâche ô combien cruciale.  Je l’en remercie encore une fois sur ce blog (je le fais lors de chaque intervention ;-) ).

    Voici la pile des portes qu’il va falloir monter soit 10 plus la coulissante (cette dernière elle est pour le plaquiste, ouf !). Au fond les chambranles en kit et devant les vantaux.

    portes_empilees

    On déballe donc un vantail (le bon si possible car il y a des 83cm, des 73cm, des poussants droits et des poussants gauches).

    vantail

    Il s’agit de portes à âme tubulaire, ce qui au niveau du poids les situe entre les alvéolées qui ne valent pas grand chose au niveau phonique, et les âme pleines qui sont vraiment trop lourdes.

    Un coup d’oeil au mécanisme, quand je dis que ces portes sont faites pour moi !

    gache

    On attaque donc le montage à plat des deux parties: le chambranle et le contre chambranle. Pour un peu on croirait voir de l’Ikea, la première impression est assez défavorable, on se demande comment ça peut tenir.

    chambranles_au_sol

    Chaque chambranle est en 3 parties que l’on assemble à la colle à bois. Le temps de séchage est occupé à la confection d’étais maison et de cales de tous calibres.

    Une fois sec, le chambranle est présenté dans la réservation ménagée par le plaquiste dans la cloison entre la cuisine et la buanderie, puisque c’est la porte qui a été désignée comme cobaye. C’est aussi la plus urgente car la pose de la cuisine a été avancée à ce Jeudi !!

    chambranle_presente

    Là il me manque l’étape ou l’ensemble est étayé et calé au prix de (très) longues mesures, vérifications d’aplomb, d’horizontalité , d’équerrage. Et l’on arrive donc à la phase où l’espace entre le chambranle et les montants de la cloison est généreusement comblé à l’aide de mousse de scellement polyuréthane.

    mousse

    Trop généreusement ?

    trop_de_mousse

    Passent quelques heures de séchage de la mousse, l’occasion d’un bon petit repas à la maison (merci Cécile, heureusement que l’intendance suit pendant ce temps là, sinon tout s’arrête !). Une fois que c’est sec, les excédents de mousse sont délicatement coupés au cutter puis il ne reste plus qu’à enfoncer le contre chambranle dans son logement à l’intérieur du chambranle. On accroche le vantail sur les paumelles et voilà !

    buanderie1 buanderie2

    Franchement le résultat est bluffant, ça respire la porte cossue mais pour une fraction du prix.

    Du coup comme on était chauds on a attaqué la deuxième porte par sa priorité, celle de la salle de bain des enfants. Manque de bol, l’excès de générosité en mousse sur la première porte nous a empêché de terminer la pose de cette deuxième le dimanche. Mon Papa est donc repassé ce matin avec une bombe toute neuve pour combler les manques, et ce soir pour achever la pose de la porte pendant que j’assistais à la réunion de chantier (quel planqué je fais !).

    Voici le chambranle étayé, calé et copieusement « moussé ».

    sdb_mousse

    Et le résultat final, sans le vantail cette fois.

    sdb_chambranle_pose

    Comme ça se passe plutôt bien et qu’on ne peut que s’améliorer au fur et à mesure de la pose, on va enchaîner et ce dès mercredi car j’ai posé ma journée. Au programme la pose des 2 portes vitrées dans le salon (porte du sas et porte du couloir). A suivre donc …

    Et bein non, malgré ce que certaines mauvaises langues tendent à dire depuis que le rythme de publication a ralenti, ce blog est toujours vivant. Ce sont tout de même 116 articles qui ont été postés depuis sa naissance le 7 juin dernier, soit une moyenne de 0,7 articles par jour, non mais !

    Bien ceci étant établi nous pouvons nous pencher de nouveau sur l’état d’avancement du second oeuvre qui a bien … avancé. Les artisans ayant le plus contribué à cet avancement sont le carreleur et le peintre qui font de grosses journées en ce moment. Le plombier et l’électricien se font plus rares ces derniers temps, encore que certains semblent prendre un malin plaisir à vouloir faire du rab; oui oui je parle bien du plombier, nous reviendrons dans cet article sur ses dernières contributions.

    Les changements les plus visibles sont comme la dernière fois à mettre au crédit du carreleur qui après avoir terminé la pose du 60×60 a attaqué le sol du WC, de la salle de bain-douche et de la buanderie. Les carreaux sont de taille bien plus raisonnable, plus simples à manipuler et à poser et il faut admettre qu’il y a aussi beaucoup moins de surface.

    Voici ce que ça donne dans le WC.

    carrelage_wc

    Avec un gros plan sur la jonction avec le carrelage du couloir.

    wc_couloir

    On retrouve le même carrelage sur le sol de notre salle de bain. Ici côté dressing (le tuyau qui dépasse au fond c’est la prise d’aspiration centralisée, elle sortira dans le couloir).

    carrelage_sdb1

    Ici côté douche.

    carrelage_sdb2

    Le mortier qui constitue la base de la douche a l’italienne a été appliqué. Il faudra que je fasse une photo de la mosaïque que nous avons choisie pour le sol de la douche (à moins que le carreleur soit plus rapide que moi et la pose avant). Il s’agit de mosaïque 10x10mm en travertin.

    mortier_douche

    Et voici un gros plan de la grille d’évacuation en inox.

    grille_douche
    Toujours au niveau de la douche, le SPEC a été appliqué sur les deux murs qui seront le plus exposés à l’eau (enfin il y aura du carrelage dessus tout de même mais c’est obligatoire pour protéger le placo même si c’est du spécial pièces humides).
    spec_douche
    Du côté des faïences, la situation n’est pas rose. Nous avons eu le grand tort de ne pas vérifier les surfaces cotées par Careo pour le WC et les deux salles de bain; grand mal nous en a pris car il va manquer de la faïence dans les trois pièces, une vraie cata. Avec 4 semaines de délai de livraison nous voilà frais maintenant …

    En ce qui concerne les sols fort heureusement il n’y a pas ce genre de souci et la buanderie a pu être intégralement carrelée.
    buanderie_joints
    Nous n’avons pas voulu d’un simple carrelage blanc qui a généralement sa place dans cette pièce à vocation utilitaire mais à la place avons choisi un carrelage proche du Corten 60×60 mais tout de même bien moins cher.

    Passons maintenant au lot peinture dont la progression est régulière et où l’on a pu voir récemment le salon intégralement poncé et une couche d’impression appliquée.

    Enchaînons ensuite sur la fin du feuilleton baignoire qui a connu un dénouement heureux caractérisé par la pose du modèle de baignoire que nous avions choisi, grand ouf de soulagement le soir où je l’ai découverte !!
    baignoire1
    Une vue du dessous où on la voit bien campée sur ses pieds.
    dessous_baignoire
    Comme la salle de bain a été légèrement agrandie pour permettre l’incorporation du tuyau d’évacuation du lavabo dans la cloison, il y a désormais un espace de 3-4cm entre la baignoire et la cloison, espace qui devra être habillé par une coupe de carrelage.
    Continuons par la reprise des arrivées d’eau dans le secteur buanderie-cuisine. Pour ceux qui ont raté cet épisode, l’alimentation du lave linge a purement et simplement été oubliée et j’ai de mon côté oublié de préciser que je voulais sur l’évier de la cuisine de l’eau froide non adoucie (sûrement parce que c’était une évidence pour moi mais pas pour le plombier en tout cas). Ces reprises ont donné lieu à la pose de cuivre en apparent dans la cuisine (enfin apparent, les meubles de cuisine masqueront tout ça). Le tuyau supérieur c’est l’arrivée d’eau non adoucie et celui du dessous c’est le retour d’eau adoucie depuis l’alimentation du lave vaisselle vers le lave linge, simple non ?
    arrivees_evier
    Les mêmes en gros plan.
    arrivees_evier2
    Côté buanderie ce sera malheureusement moins discret même si le maximum a été fait pour ne pas avoir à faire tout le tour de la pièce avec du cuivre. Ce prodige a été réalisé en passant un nouveau PER dans le plafond ce qui a nécessité de percer à la scie cloche des trous tous les 50cm environ afin de faire avancer le tuyau.
    plafond_buanderie
    Une fois bien rebouché, poncé, peint poncé, et repeint, il ne devrait plus y paraître.
    Reste donc au final cette descente de PER se poursuivant par du cuivre dans l’angle de la buanderie, pas dramatique mais tout de même un peu dommage.
    cuivre_buanderie

    Allez j’en termine par mon dernier sujet car cet article devient interminable et parce qu’il se fait tard. J’ai réceptionné les portes intérieures ce matin, livrées par la société REMAT. Je n’ai pas tout déballé mais le décor chêne à veines horizontales rend plutôt bien. Il n’y a plus qu’à monter tout ça et c’est pas gagné.

    Hier soir se tenait la désormais traditionnelle réunion de chantier du lundi soir, réunion à laquelle était présents le carreleur, le peintre ainsi que le maçon de retour pour la remise en état des extérieurs. Mais revenons d’abord à l’avancement du chantier.

    Nous avons pu apprécier le résultat visuel des joints qui ont été faits hier sur le 60×60 et c’est assez réussi, jugez plutôt.
    joints1
    Les joints sont réguliers, d’épaisseur constante ça m’a l’air d’être du bel ouvrage.
    joints2

    Le double spot halogène du peintre était utilisé pour l’éclairage et de l’avis général il régnait une douce chaleur dans cette grande pièce et ce malgré la porte de la buanderie grande ouverte sur le garage lui même ouvert. C’est de bon augure pour la suite des événements !

    joints3
    Une vue en gros plan.
    detail
    Ce que ça donne dans le couloir (mais qui m’a fait toutes ces traces de pas?).
    couloir

    A part ça le peintre a terminé les plafonds dans la zone nuit sauf dans les salles de bain où le carreleur devra poser la faïence d’abord. Là aussi c’est plutôt réussi.

    Concernant la suite des événements, le plombier doit intervenir mercredi pour poser la baignoire que nous avons choisie et retirer la mauvaise. Il doit aussi tirer l’alimentation en eau manquante pour le lave linge au niveau de la buanderie. Il doit enfin amener l’eau froide non adoucie sur l’évier de la cuisine.

    Le carreleur attaque dès aujourd’hui le carrelage dans les WC et la salle de bain/douche. Le peintre lui attaque le ponçage des murs dans le salon.

    J’en reviens à la raison de la présence du maçon. La fin du chantier approchant il va être temps de remettre les abords en état et ça consiste principalement à:

    • remettre en place la terre déplacée pour les besoins du chantier (sur la cuve de récupération d’eau par exemple)
    • aplanir et damer le terrain là où c’est nécessaire
    • ramener de la terre végétale là où il en manque
    • mettre de l’enrobé sur le chemin d’accès (entre portail et garage)

    Pour mieux visualiser ce que je souhaite et mieux l’expliquer au maçon, j’ai griffonné le croquis suivant sur mon calepin.

    plan_enrobe

    Quelques modifications mineures sont intervenues depuis mais l’idée générale est là. Le maçon va donc mettre des bordures en béton tout autour de l’enrobé (goudron) pour que ça fasse propre. Partout ailleurs, c’est bibi qui devra faire …

    Mis à part le feuilleton sur la baignoire, nous en avons un autre sur les portes intérieures. Nous avons choisi des portes à pose en fin de chantier pensant nous simplifier la vie et surtout pour répondre à un problème d’approvisionnement trop tardif  pour le plaquiste. Ce que nous n’avions pas prévu c’est que ces portes nécessitent un assemblage préalable du dormant et qu’un menuisier est nécessaire pour ça. Or, ils ne se bousculent pas au portillon pour ça actuellement et on n’a aucune idée de ce que ça va coûter. Bref si c’était à refaire, nous aurions sûrement choisi un autre modèle de portes. Malheureusement la pose des portes conditionne la pose des plinthes ainsi que la pose du carrelage dans la salle de bain des enfants. La pose des plinthes conditionne l’application de la couche de finition de la peinture ainsi que la pose de la cuisine et du poêle. Bref un beau chemin critique en jargon de conduite de projet. J’espère que ce sac de noeuds pourra se résoudre au plus vite.

    Changeons un instant de sujet car cela fait un moment que l’on ne parle plus que de bardage ou de frisette sur ce blog, je sens que l’assistance pique du nez.

    Je n’ai pas fait de compte rendu de la réunion de chantier qui s’est tenue lundi dernier, voici donc dans les grandes lignes ce qu’il s’y est passé.

    Nous avons commencé par passer en revue ce qu’il restait à faire pour les entreprises Gouy (maçon) et Leroy (bois). Il a été convenu que Gouy n’interviendrait pour les finitions sur les seuils et longrines ainsi que pour finaliser les VRD et les abords, que lorsque le second oeuvre sera quasi terminé. Concernant les menuiseries extérieures, il restes quelques bricoles à terminer et à reprendre les quelques défauts de peintures ou dégâts occasionnés par la pose du bardage sur les pré-cadres.

    Nous avons ensuite attaqué la réunion avec les artisans qui vont s’occuper du second oeuvre. Etaient présents l’électricien, le plaquiste et le plombier. Avec le conducteur de travaux, ils se sont entendus sur l’ordonnancement des interventions de chacun. Dans les grandes lignes ça commence par le plaquiste qui fixe des lambourdes sous l’OSB (les suspentes du plafond en placo viendront se fixer dessus) et il marque sur le sol la position des cloisons. Ceci fait, l’électricien et le plombier peuvent commencer à installer leurs réseaux en attente (pieuvres pour l’électricien et PER en plafond pour le plombier). C’est également à ce stade que le réseau de gaines de la VMC sera installé. Ensuite le plaquiste revient pour poser les rails et la première peau des cloisons puis les deux autres font passer leurs réseaux dans les cloisons.

    C’est à ce moment qu’un léger écueil a fait surface. Le plaquiste s’est enquis de la disponibilité et du type des portes intérieures. Nous avions à ce moment là bien avancé le choix de nos portes avec Cécile mais encore rien mis en commande (nous passons par SAMSE pour ça). Nous étions partis sur des portes Jeld-Wen en bois massif (du Hemlock, pas du chêne car le budget ne le permet pas) car le postformé c’est pas notre truc et ça ferait vraiment tâche dans une MOB. L’ennui avec ce genre de portes c’est la disponibilité, et cela a été confirmé par SAMSE qui a annoncé des délais de 5 à 6 semaines. C’était tout bonnement inacceptable de bloquer le chantier pendant 2 à 3 semaines en attendant que les portes arrivent pour pouvoir commencer à poser les cloisons.

    Nous avons donc dû changer notre fusil d’épaule et nous mettre en quête de portes à pose dite « fin de chantier » également appelées « chambranle contre chambranle ». C’est chez une enseigne du groupe SAMSE que nous avons trouvé notre bonheur et à un prix raisonnable qui plus est. Voici un schéma de pose pris sur le site du fabriquant Mosel.

    schema_coupe

    Pour le type de porte nous allons opter pour de l’âme pleine (pas de bois massif malheureusement) avec un joli décor chêne à veines horizontales dont voici une photo prise dans le catalogue du fabricant.

    porte_decor

    Nous aurons deux portes vitrées, une à la sortie du sas d’entrée et une entre le séjour et le couloir donnant sur les chambres. La surface du vitrage sera identique à la photo suivante.

    porte_vitree

    Mais le vitrage que nous avons retenu sera celui-ci.

    vitrage

    Ils proposent également des portes anti-bruit et des portes isolées. Pour la porte du placard de la VMC qui va forcément faire un peu de bruit nous prendrons donc leur modèle anti-bruit qui dispose d’une ingénieuse plinthe intégrée dans la porte qui descend automatiquement lorsque la porte se ferme. L’étanchéité se fait alors sur les 4 côtés de la porte.

    antibruit

    Du coup comme ces portes se posent autour des cloisons finies sur sol et murs finis également, nous n’avons plus de dépendance sur leur délai de livraison et ça fait un gros souci de moins. Nous n’avons qu’à donner au plaquiste les cottes des réservations qu’il devra laisser dans les cloisons.

    Reste à régler le cas particulier de la porte entre la buanderie et le garage qui se devra d’être raisonnablement isolée, étanche et sûre (serrure trois points). Pas de placo ici donc pas besoin de chambranle contre chambranle, on a donc encore quelques jours pour trouver la perle rare.

    Pour en finir sur la réunion de chantier, il a été convenu qu’elle se tiendrait tous les lundis à 17h, j’y serais donc ce lundi. Cécile doit m’y rejoindre pour que nous convenions avec l’électricien du placement des prises et interrupteurs. On va devoir bucher le sujet ce week-end pour arriver avec les idées claires là dessus …