Place de ma MOB

    Construire une MOB, toute une aventure… Venez la partager avec nous !

    J’ai eu l’annonce aujourd’hui de la renaissance sous une nouvelle forme et un nouveau nom de l’entreprise à l’origine de notre MOB. Exit la menuiserie Leroy, saluons l’arrivée de la société Chanvre & Bois Eco-Habitat.
    A l’origine de cette entreprise, Frédéric Leroy, le concepteur de notre MOB et Laurent Duport le conducteur de travaux (sachant parfois mettre la main à la pâte !). Je ne vais pas répéter ici les louanges déjà formulées dans ce blog à leur égard mais je gage qu’avec un tel attelage et sur un tel créneau, le succès sera au rendez-vous.

    Si vous cherchez donc un constructeur pour votre future MOB, passez leur un coup de fil de ma part ;-)

    Je joins leur plaquette commerciale, au cas où …

    Il y a de ça trois jour nous avons franchi le cap de la première année dans notre MOB, c’est donc l’occasion de faire un bilan. Bilan sur la vie à bord, mais aussi bilan sur les choix constructifs, ceux qui se sont avérés les bons, ceux qui furent moins bons, mais aussi les regrets (il y en a quelques un). Préparez-vous pour un post à rallonge !

    En premier lieu le choix de construire une MOB plutôt que du traditionnel est toujours assumé et rien de significatif n’est venu nous faire regretter ce choix un brin audacieux à l’époque. Le voisinage un peu déconcerté au départ s’est depuis habitué à cet ilot de bois dans un océan de béton. Surtout qu’est venue s’ajouter dans le courant de l’été la terrasse elle aussi en bois sur laquelle je n’ai toujours pas bloggé (la période de calme des fêtes pourrait être l’occasion de réparer ce manque, on y croit !).

    Passons donc en revue les choix constructifs.

    • Le plain pied: Sans discussion le bon choix qui correspond à notre mode de vie et à la configuration du terrain. Certes d’un point de vue chauffage et répartition naturelle de l’air chaud c’est loin d’être idéal, tout le monde le reconnaîtra, mais encore une fois notre mode de vie n’en est pas affecté. En hiver, une douce chaleur règne dans la partie jour et une saine et relative fraîcheur dans la partie nuit permet de dormir dans d’excellentes conditions car chacun sait qu’une chambre surchauffée est très déconseillée.
    • Le bardage mélèze: très bon choix, sa teinte n’a quasiment pas varié en un an (on voit tout de même une différence sous les volets battants) et la maison est aussi belle qu’au premier jour. Les importantes dépassées de toit ont probablement un rôle important dans sa préservation face aux éléments.
    • Passons naturellement au mode de chauffage: Un temps retenu puis mis de côté, le plancher chauffant hydraulique a été écarté au profit d’un poêle Norvégien. C’est un des choix dont je suis le plus satisfait. Bien plus économique à l’achat qu’un plancher chauffant accompagné d’une PAC ou d’une chaudière (d’un rapport de 6 à 7), très économique en fonctionnement et relativement souple d’utilisation. Certes nous n’avons pas le confort d’un thermostat qui gère automatiquement la température et l’allumage en notre absence mais à ce jour, l’isolation et l’inertie thermique de la maison nous permettent de maintenir une température moyenne sur la journée de 20°C avec un feu le soir et un le matin s’il fait vraiment froid. Au niveau de la consommation en bois de chauffage c’est là aussi très économique. Sur la première année je n’ai consommé que 2,5 stères de bois de hêtre bien sec sur les 5 stères commandés. Pour la deuxième année j’ai dû commander 4 nouveaux stères car c’est le minimum livrable par mon fournisseur local. Notre Contura 590, démarré uniquement en allumage top-down, lorsqu’il est allumé tourne toujours à plein régime pour tirer le maximum de calories du bois et créer le minimum de cendres. La vitre toujours pas nettoyée après plus d’un mois de chauffage est quasi aussi propre qu’avant le début de la période de chauffe.
    • Du chauffage on glisse en douceur vers l’isolation. Là évidemment il y a toujours de la place pour l’amélioration mais elle a un coût. Nous avons aussi dû composer avec des contraintes d’épaisseur des murs pour faire rentrer la maison sur le terrain en restant à distance réglementaire des clôtures, tout en préservant la surface habitable. Notre sandwich isolant est donc plutôt satisfaisant et nous apporte un bon confort d’hiver mais aussi d’été ce qui était le but initial. J’ai un petit regret concernant les portes et fenêtres qui auraient mérité plus de soin au niveau de l’étanchéité à l’air mais je chipote (notamment sur les coulissants à frappe qui si c’était à refaire ne seraient probablement pas retenus). L’inertie thermique sans être démentielle est toutefois sensible été comme hiver. On n’a pas l’impression de ne chauffer que l’air, les matériaux et en premier lieu le carrelage et la dalle profitent largement des phases de chauffe et stockent des calories qui sont libérées pendant les longues périodes de « non-chauffe ». Concernant le vitrage, les sirènes du triple sont tentantes mais je persiste à penser qu’à notre altitude le double reste suffisant et son facteur solaire reste plus intéressant pour faire rentrer des calories gratuites. Enfin parlons un peu des ponts thermiques. L’isolation extérieure nous prémunit contre la plupart d’entre eux et c’est confirmé par les photos prises par la caméra thermique que j’ai pu brièvement tester, cependant comme je l’avais pressenti au moment de la construction, la conception des seuils constitue bel et bien un beau pont thermique mis en évidence par la même caméra (je tâcherai de poster des photos illustrant ceci).
    • On enchaîne avec la ventilation: Là ce fut plus rock’n roll ! Nous avons été embêtés de longs mois par notre bloc double flux sur lequel l’évacuation des condensats se faisait de partout sauf par le tuyau prévu à cet effet … Je vous fais l’histoire courte, après un remplacement de bloc jugé défectueux par tous, il s’est avéré finalement qu’une inversion par notre électricien de deux gaînes de ventilation était à l’origine de ce grave dysfonctionnement. Ceci réglé courant de l’été, je juge ce bloc satisfaisant, pas trop bruyant car fixé au mur sur des silent-blocs et surtout isolé dans le sas d’entrée. Son rendement tourne autour des 85% ce qui est tout à fait correct quoiqu’un peu éloigné des chiffres constructeur mais c’est la règle. Je regrette de ne pas avoir investi dans un réseau de gaines rigides en acier galva mais le prix aurait été tout autre. Le nettoyage et surtout le replacement des filtres présente un coût à ne pas négliger, ainsi que la consommation électrique que je n’ai pas chiffrée mais tout ceci est le prix à payer pour le confort apporté.
    • Consommation électrique ? Ok enchaînons là-dessus: J’ai suivi de manière assez régulière ma consommation en heures pleines et en heures creuses sur une feuille de calcul ce qui me permet de chiffrer sur des périodes précises mon coût moyen quotidien en électricité. Au cœur de l’été lorsque la maison était inhabitée et le chauffe-eau arrêté, la consommation plancher était de 9,6 kWh (soit 1,04€/j). Au plus fort de l’hiver, les sèche serviettes et les radiants étant sollicités, nous avons culminé à 28,6 kWh (soit 3,09€/j). Au final sur une année, la consommation totale s’établit à 6700 kWh, sachant qu’il faut intégrer à cette consommation le réchauffage initial de la maison avant emménagement et ce en partie avec les radiants dans la partie nuit, l’éclairage halogène surpuissant utilisé par le peintre pour vérifier la qualité des joints avant de peindre, ainsi que l’absence pendant quelque mois de programmation optimisée des sèche serviettes et des radiants. Je table donc sur une consommation inférieure pour l’année prochaine. Je me suis également livré à l’exercice consistant à situer notre consommation totale en énergie (électricité + bois) par rapport à la norme BBC. Compte tenu de notre zone géographique, la limite à ne pas dépasser pour nos 150m2 habitables est de 9000 kWh. Mon évaluation nous place autour des 10000 kWh en incluant le chauffage au bois (exercice périlleux dépendant de l’essence brûlée, son degré d’humidité ainsi que le rendement du poêle) ce qui n’est pas mal du tout. Je pense que notre cumulus surdimensionné est pour beaucoup dans le dépassement de cette limite mais ça ne me fait pas regretter pour autant de ne pas avoir mis un chauffe eau solaire (pas pour l’instant en tout cas) dont l’amortissement aurait été impossible. Je me félicite par contre de l’usage quasi généralisé de LED et de quelques ampoules basse conso qui nous permettent de nous éclairer correctement sans arrières pensées.
    • Puisque j’ai évoqué le sas d’entrée parlons un moment de la disposition des pièces: Je me félicite d’avoir prévu ce sas qui fait un tampon idéal avec la porte d’entrée ainsi que la buanderie qui fait elle le tampon avec le garage. Cette dernière n’est chauffée que par le cumulus de 300L (j’y reviens plus bas) et mon tableau VDI; la porte de service désormais quasi étanche depuis le remplacement de sa « prédécesseuse » un tantinée voilée, l’isole correctement du garage.
    • Sans transition, évoquons le sujet qui fâche, la plomberie ! Je ne vais pas détailler à quel point le travail a été bâclé, nécessitant des interventions régulières pour colmater des fuites un peu partout; sur le PER qui insuffisamment fixé génère d’agaçants coups de bélier en plusieurs endroits et pour finir sur la pose des meubles de salle de bain réalisée à la va vite, comme le reste. Chacun sait que trouver un bon plombier est une gageure, nous n’avons pas été gâté sur ce plan là (note plaquiste et notre électriciens furent à l’opposé plutôt capables), si c’était à refaire je le choisirais avec beaucoup plus de soin.
    • Attardons nous maintenant sur mon dada du moment, la domotique: Ici c’est un peu mitigé. Je regrette par exemple le choix des volets roulants commandés par le système sans fil RTS de Somfy. Certes c’est plutôt sécurisé mais c’est très fermé et très difficilement inter-connectable. De plus j’ai récemment découvert grâce à la caméra thermique, que chaque boîtier récepteur RTS encastré au mur (7 au total), dissipe une quantité de chaleur non négligeable et consomme en permanence d’après un post vu sur un forum dans les 6W !! Le déploiement d’un réseau VDI supportant téléphone, ethernet Gigabit et vidéo est résolument une bonne chose même si quelques prises supplémentaires auraient été les bienvenues. Dans le même ordre d’idée, une baie de brassage digne de ce nom m’aurait permis de loger mon équipement domotique au prix de moins d’acrobaties. Je regrette également de ne pas avoir prévu des gaînes vides pour tirer de nouveaux câbles ou de n’avoir pas déployé un réseau 1-wire comme évoqué dans un article précédent. En poussant à l’extrême, une installation électrique basée sur un bus KNX aurait été le top du top mais quel électricien pour m’installer ça et à quel prix ?

    Je vais en rester là de cet article à rallonge pour ne pas provoquer l’indigestion, juste avant le réveillon de Noël ce serait bien dommage. Je souhaite donc à tous et à toutes de passer de bonnes fêtes et comme l’année passée, j’agrémente l’article de quelques visuels de circonstance, que chacun y trouve son bonheur ;-)

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    C’est un sujet qui me titille depuis bien longtemps, à peu près depuis le mois d’août 2010 alors que la maison était encore en construction. Je m’étais alors un peu renseigné sur les façons de mesurer la température en de multiples points et j’étais tombé sur une technologie à la fois simple à mettre en oeuvre et économique. Et déjà à l’époque j’étais tombé sur le 1-Wire.
    Hélas, mille fois hélas, j’avais à ce moment là de multiples chats à fouetter et j’ai manqué la fenêtre de tir qui m’aurait permis de déployer un réseau 1-Wire rudimentaire dans mon faux plafond. Ce réseau en forme de bus ou d’étoile et à base de câble ethernet Cat-5 m’aurait été bien utile (non je ne réutiliserai pas mon réseau VDI pour faire ça mais certains l’ont fait).

    Pourquoi mesurer la température en temps réel à part pour la beauté du geste ? Principalement pour comprendre le comportement de la maison, vérifier les hypothèses de construction quant à l’isolation et au déphasage et optimiser la consommation énergétique. Sans oublier une raison essentielle, le fun !

    Passons en avance rapide et retour au présent. Comment faire désormais pour enregistrer dans une base de données la température et humidité mesurées dans plusieurs pièces, à l’extérieur et dans chacune des 4 gaines de la VMC double flux ? La Radio Fréquence (RF) encore fois !
    Il se trouve que je suis équipé depuis des années d’une station météo Oregon Scientific (et oui elle a survécu à l’incendie elle aussi) et de 3 sondes sans fil qui mesurent température et humidité. Jusqu’ici je m’en servais comme 99% des utilisateurs en lisant l’affichage LCD sur la station posée sur un meuble, mais grâce au protocole utilisé par Oregon pour faire dialoguer les sondes, j’allais pouvoir améliorer ça.
    C’est ici qu’intervient cette petite boîte néerlandaise nommée RFXCOM qui développe du matériel capable d’écouter et d’émettre sur la bande RF 433,92Mhz. L’autre alternative était la Zibase qui semble très bien aussi mais cette techno m’a semblé un peu trop fermée.
    Après une recherche poussée sur les forums, je détermine qu’il me faudra un émetteur/récepteur, un boîtier « senseur » et des sondes filaires 1-Wire.

    Le transmitter:

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    Le sensor:

    rfxsensor

    Et le tableau VDI, toujours un peu plus garni (en haut à gauche le transmetteur et en haut à droite un onduleur):

    tableau

    Avec cet attirail je dois être capable de relever des températures sans fil via RF et avec un fil via le fameux 1-Wire. En effet le RFXSensor fait la passerelle entre le RF et le monde du 1-Wire. Les sondes filaires sont reliées au RFXSensor et ce dernier dialogue avec le RFX Transmitter en RF et ce avec une portée de 100m en champ libre. Cerise sur le gâteau, tout ceci est compatible avec bon nombre d’équipements RF comme le Chacon DI-O dont au sujet duquel je vous ai déjà entretenus dans un article précédent.

    Dernière brique essentielle dans ce puzzle, mon fidèle et tout terrain NAS Iomega dont la versatilité ne laisse pas de m’étonner. Son Linux à base Debian me permettra d’héberger la solution logicielle à base de:

    • Perl pour le scripting général
    • xPL pour le protocole d’échange entre le RFXCOM et le NAS
    • Pachube pour le stockage en ligne des données. J’ai testé un moment RRD/MRTG mais j’ai abandonné cette piste pour le moment pour des raisons techniques liées au NAS.

    Après quelques longues soirées passées à travailler là dessus, une solution commencer à se dessiner. Le résultat actuel est consultable sur le lien suivant. Pour chaque sonde Oregon, la courbe du haut correspond à la température en °C et la courbe du bas à l’humidité en %. Pour le RFXSensor, seule la température est disponible et la mise à jour est beaucoup plus espacée pour économiser la pile de 9V qui l’alimente. Les courbes de cette sonde sont par conséquent un brin discontinues et il en sera de même pour les 4 sondes 1-Wire qui mesureront la température dans les gaines de VMC.

    Que me reste-t-il encore à faire ?

    • Câbler les 4 sondes filaires sur le RFXSensor et installer chacune d’elles dans une gaine de VMC.
    • Fiabiliser la partie logicielle
    • Etudier le remplacement du NAS par un plug-computer dans ce genre qui consomme dans les 5W.
    • Passer au dossier émission RF. J’ai déjà vérifié que je pouvais commander mes prises télécommandées et mes spots au dessus de la porte d’entrée avec le RFXCOM.

    A suivre donc …

    Il aura fallu attendre le 17 novembre pour que nous ressentions enfin le besoin de d’allumer le poêle. La durée d’ensoleillement ayant chuté et les températures des dernières nuits en dessous de zéro ont eu raison de mon stock de calories emmagasinées.

    C’est un peu anxieux que j’ai bouté le feu à mon top-down archi-sec qui m’attendait dans le poêle depuis quasi un mois mais il a pris à la perfection et sans fumer. Rapidement la vermiculite a blanchi sous la chaleur dégagée par le feu et s’est retrouvée immaculée presque comme au premier jour si l’on excepte les quelques balafres laissées par des buches un brin hors gabarit.

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    Et en exclusivité je vous livre une image infrarouge du poêle en fonctionnement. Image que j’ai capturée à l’aide d’une caméra infrarouge aimablement prêtée par SAMSE (merci à Avril).

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    La température mesurée au centre du foyer dépassait évidemment les 270°C, maximum supporté par la caméra.

    Avec cette caméra j’entend ausculter la MOB sous toutes les coutures à la recherche d’éventuelles failles dans mon isolation ou mon étanchéité. Un premier tour de d’horizon grossier sans avoir lu le manuel d’utilisation de la caméra n’a pas révélé de mauvaises surprises et a confirmé les failles que je suspectais déjà. Un article suivra sur ce sujet.

    Il y avait longtemps que cette idée me trottait dans la tête et la venue du changement d’heure automnal a hâté ma réflexion. Je n’avais pas écouté mon électricien qui m’avait proposé d’ajouter un spot d’éclairage extérieur avec détecteur infrarouge et j’avais alors décliné l’offre. Ça ne me semblait à l’époque pas indispensable, je trouvais ces spots disgracieux et surtout je me disais que je pourrais me charger d’ajouter ça si nécessaire.

    Nécessité faisant loi, j’ai donc décidé de passer à la phase d’étude et plutôt que de rajouter une grosse verrue sur ma façade j’ai choisi d’asservir les spots existants sous mes passées de toit à un détecteur infrarouge bien plus discret. Je voulais évidemment éviter de tirer des nouveaux câbles et simplifier l’installation au maximum donc le choix du sans-fil s’imposait de lui-même. Asservir les spots existants ne devait pas signifier inhiber l’interrupteur qui les commandait jusqu’ici, il me fallait donc un système autorisant la double commande de ce groupe de 4 spots, 2 au dessus de la porte d’entrée, 2 au dessus de la porte de garage.
    Après quelques recherches je suis tombé sur une gamme d’émetteurs/récepteurs radio-fréquence sur la bande des 433Mhz. De marque Chacon dans la gamme DI-O j’ai trouvé ces articles en vente dans une GSB du secteur (Google est votre ami).

    Le récepteur est un petit boîtier (le petit est important, j’y reviens) qui se place à l’intérieur de la boîte d’encastrement, derrière l’interrupteur existant et dont le rôle et d’alimenter les spots lorsqu’il en reçoit l’ordre d’une des émetteurs de la gamme DI-O, mais surtout de toujours permettre l’allumage des mêmes spots à l’aide de l’interrupteur classique. Il y parvient en s’intercalant entre la phase et le retour vers les lampes d’un côté et l’interrupteur de l’autre.

    Je m’attarderai un instant sur le fait que ce boîtier soit limité à 200W de puissance cumulée de l’éclairage asservi et qu’il faille donc veiller à ne pas les dépasser. Calcul fait, mes 4 spots de 50W chacun (non je n’ai pas mis de LED ici, l’investissement ne me semblent pas amortissable vu la faible durée d’allumage de ces spots) ne dépassaient heureusement pas la limite. C’était sans compter l’interrupteur double avec lequel je devais composer … Cet interrupteur contrôle mon fameux groupe de 4 spots à asservir plus un deuxième groupe de 5 spots éclairant deux façades de la maison. (5 + 4) * 50 = ? Ouille 450W, non en effet le premier boîtier ne s’en est jamais remis. Un petit clac à l’allumage du 2e groupe, une odeur familière et il s’est tu à jamais.
    Un instant de réflexion m’aurait épargné cette mésaventure car il m’aurait permis de réaliser que l’unique phase alimentant ces deux groupes de spots ne devait en aucun cas transiter par ce boîtier sous peine de résultats catastrophiques (pour lui en tout cas). Un boîtier plus tard, je mets en place un dédoublage de cette phase et soulage ainsi le boîtier des 250W qui furent fatals (fataux ?) à son infortuné prédécesseur.
    Problème ! Avec l’ajout de ce dédoublage de la phase, l’espace déjà très juste dans la boîte d’encastrement pour loger le seul boîtier devient carrément indigent. Certes mon montage fonctionne à merveille à l’air, mais comment vais-je faire pour loger tout ça dans la boîte ? Je ne dispose malheureusement pas de photos de cette phase du chantier, j’ai perdu les bonnes habitudes des photos de « work in progress », mais à force de réduire les longueurs de fil, de router au plus juste ces derniers et d’empiéter sur la boîte située juste en dessous et contrôlant le plafonnier du hall d’entrée, tout est rentré !

    Évidemment avant de tout refermer je suis passé par la phase d’association du récepteur avec son émetteur afin qu’ils négocient le code qui leur permettra de dialoguer. Ce qui nous amène tout naturellement à parler de l’émetteur qui est un capteur infrarouge alimenté par 3 batteries AA (pas de câble d’alimentation ais-je dit) plus une pile bouton CR2032 de sauvegarde. Là ce fut bien plus simple, le temps de régler la temporisation de l’allumage à 30s, la luminosité à partir de laquelle il déclenche et de trouver un emplacement pour le visser sur la façade susceptible de couvrir la zone de détection et tout était en place.

    Résultat ? La perfection! Il suffit de mettre un pied dehors en sortant ou de se présenter devant la porte en descendant de voiture pour que les 4 spots s’allument progressivement grâce au variateur intégré au récepteur puis s’éteignent 30 secondes plus tard, toujours aussi progressivement. Effet esthétique garanti et surtout visibilité parfaite pour trouver le trou de la serrure !

    Ceci accompli il me reste à trouver le prochain challenge domotique à relever. S’il y a des suggestions …

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    Je sais le titre ne brille pas par son originalité, mais c’est le premier automne que nous passons dans la maison et c’est de nouveau l’occasion de faire un bilan d’étape.
    Nous n’avons jusqu’ici pas eu à affronter des températures trop basses (1°C le matin à 2 ou 3 reprises), les températures en journée ont tourné autour des 12°C minimum, 20°C maximum avec de belles journées ensoleillées. C’est la configuration idéale qui permet de recharger l’inertie thermique de la maison pendant l’après midi grâce au soleil maintenant assez bas sur l’horizon qui pénètre largement par les ouvertures Sud-Est et surtout Sud-Ouest.
    J’ai programmé les volets roulants pour qu’ils s’ouvrent automatiquement vers 9h du matin et se ferment seuls vers 18h. Ainsi je profite du soleil éventuel pour les apports thermiques et je réduits les déperditions avant le lever et au coucher du soleil.
    Résultat le matin nous avons une température dans le coin jour oscillant entre 20°C et 22°C et le soir entre 22° et 24°, le coin nuit étant systématiquement en retrait de 1°C à 1,5°C par rapport à ces chiffres pour cause de surface vitrée inférieure.

    Le poêle piaffe d’impatience avec un top-down dans ses entrailles mais rien n’y fait, nous ne chaufferons pas non plus au mois d’octobre. Certes je confesse avoir allumé les sèche-serviettes pour amener le confort voulu le matin au saut du lit mais on en est resté là.
    poele

    topdown

    Et non vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une résurrection de ce blog qu’on croyait éteint. La période de grosse chaleur que nous vivons actuellement est le moment rêvé pour donner des nouvelles de la vie à bord.

    Je ne reviendrai pas sur la nécessité impérieuse qu’il y a à obturer les volets roulants avant de partir le matin sous peine de retrouver une fournaise le soir venu. A une ou deux reprises j’ai pu utiliser la fermeture des volets à distance et c’est je dois le dire fort appréciable (merci Somfy!). Ceci étant dit, ces volets Griesser s’avèrent également idéaux pour ventiler à la nuit tombée en ouvrant largement les deux baies coulissantes du salon, ce grâce au large espace entre deux lames (et pour la même raison en journée on n’a pas l’impression de vivre dans une cave tout en étant protégés du soleil).

    Nous venons donc de vivre deux journées consécutives à plus de 31°C extérieur et c’est un peu anxieux que j’attendais de voir ce qu’allait donner ce fameux confort d’été que je voulais tant soigner. Et bien je dois dire que c’est une réussite car la maison affiche une température moyenne tournant autour des 23°C. Autant dire que quand on passe de 31 à 23 en passant le sas d’entrée, attention au coup de froid ! La partie jour est un peu plus chaude que la partie nuit, la faute aux ouvertures un peu plus importantes et à la présence du combi frigo-congelateur qui fournit sa part de calories (tous les autres appareils étant coupés grâce à des prises télécommandées).
    Le carrelage posé à même la dalle béton procure une douce fraîcheur quand on le foule les pieds nus.
    L’activité humaine le soir fait remonter la température encore d’un petit degré (douche, cuisson) mais ça reste largement supportable et permet d’attendre que la température extérieure baisse. En allant se coucher on ouvre les fenêtres et on baisse les volets en position ajourée et on laisse la ventilation naturelle faire le reste.
    Au matin on ouvre largement les volets et les fenêtres pour pour faire des grands courants d’air et on repart avec un petit 21°C, prêts pour affronter une nouvelle chaude journée.
    Bon tout ceci reste valable tant que la température nocturne redescend suffisamment pour évacuer les calories accumulées en journée. En cas de réelle canicule, j’ai peur que notre inertie toute relative trouve ses limites mais je suis tout de même très satisfait du comportement de notre MOB jusqu’ici.
    Objectif donc atteint; l’onde de chaleur est bloquée efficacement par notre complexe isolant et nous procure le déphasage souhaité. Quant au déphasage séquentiel (sur plus d’une journée), on verra en cas de vraie canicule…

    Il me reste encore à aborder le sujet de la VMC double flux. Quelle est sa contribution exacte à notre confort d’été ?
    Je dirais que jusqu’ici elle contribue à faire monter légèrement la température intérieure puisqu’elle fait nécessairement entrer des calories de l’air extérieur (à plus de 30°C donc) vers l’intérieur mais fort heureusement elle n’insuffle pas de l’air à cette température (chose que ferait pratiquement une VMC simple flux via les ouvertures pratiquées dans les menuiseries extérieures). L’échangeur thermique effectue le travail inverse de celui qu’on observe en hiver. Les calories de l’air neuf sont transférées à l’air vicié qui est expulsé sur le toit. A ce stade du récit le lecteur averti s’exclamera: « Mais quid du bypass complet ? Où est-donc passé le free-cooling tant vanté par les brochures commerciales ? ».
    Justement, du fait de la bonne isolation de la maison, nous n’avons pas encore pu observer de bascule automatique en mode bypass (l’air ne passant plus par l’échangeur thermique). Les conditions de bascule en mode bypass sont les suivantes:

    • Température extérieure inférieure à la température intérieure
    • Température intérieure (mesurée dans le bloc VMC) supérieure à 24°C

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    Jusqu’ici nous ne nous sommes jamais retrouvés dans ce cas de figure mais quelque chose me dit que ça pourrait ne pas tarder.

    Cette semaine a vu la fin de notre isolement technologique puisque le raccordement physique de la maison a été réalisé le 4 février et la Freebox a synchronisé deux jours plus tard (ça aurait pu être plus rapide si le technicien n’avait pas merdé dans le câblage en aval du DTI). Quelques jours de plus et la ligne téléphonique Free fonctionnait elle aussi, nous avons récupéré notre ancien numéro de téléphone en 09. Idem pour la TV sur ADSL qui passe parfois en HD quand la box synchronise autour des 6500 kbps.
    Du coup il était largement temps que je me penche sur le tableau VDI qui était resté inutilisé depuis notre emménagement. Il fallait en vrac amener le téléphone au bon endroit, relier la Freebox HD qui est sous la TV à la Freebox ADSL qui est dans le tableau VDI, sans oublier les autres babioles qui aiment fonctionner avec un un câble réseau à la patte.
    Voici donc une vue d’ensemble dudit tableau sur lequel l’ensemble des prises sont loin d’être brassées.
    tableau

    C’est réellement d’une puissance et d’une souplesse impressionnante, et heureusement que je ne suis pas ingénieur système car sinon ça me rappellerait singulièrement le boulot. Voici une vue rapprochée des prises qui sont brassées actuellement.

    brassage

    Dans la partie supérieure on voit les arrivées des 12 prises disséminées dans la maison. Au centre et à droite du DTI, le pare-foudre téléphonique (masqué sous les câbles) puis le répartiteur téléphonique où arrive la ligne VOIP Free et qui repart vers les prises téléphoniques. On remarque d’ailleurs que sur la prise 9, un doubleur RJ45/RJ11 a été positionné pour pouvoir apporter le téléphone et le réseau à l’autre bout du câble (le même doubleur est nécessaire à l’autre extrémité). J’ai commandé le même genre de doubleur mais en RJ45/RJ45 car je n’ai évidemment pas mis assez de prises. Enfin dans la partie basse c’est le centre névralgique.

    En voici un gros plan.

    switch

    Il est constitué de la Freebox ADSL sanglée à l’aide de deux élastiques à laquelle on a adjoint un switch gigabit 8 ports qui offre le PoE (Power over Ethernet) sur 4 port. Les prises qui devront échanger à vitesse maximum seront brassées sur le switch externe, les autres pourront l’être sur le mini switch 100Mbps 4 ports de la Freebox.

    Le PoE devrait dans le futur me permettre d’alimenter des périphérique par le seul câble ethernet, et je pense là principalement à une ou deux caméras IP.

    Voici une vue contre plongeante de l’étrange équipage. J’ai jouté deux entretoises entre les deux bestioles pas pour éviter les chamailleries mais plutôt la surchauffe.

    box

    Bon c’est bien joli tout ça mais quel rapport avec les volets roulants ?

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    Tout simplement la possibilité de commander les volets depuis internet. Bonjour le gadget de geek mais tout de même pas inutile si un matin je pars sans avoir baissé les volets par une très chaude journée d’été, je pourrais ainsi éviter la surchauffe d’un clic de souris. Bon y a aussi matière à faire des blagues mais ça risque de ne pas faire rire longtemps …

    Oulà deux articles d’un coup, il faut que j’aille me coucher là car je risque le surmenage !

    Ce serait un euphémisme que de dire que ce blog est à l’abandon, je profite donc d’un moment de calme pour donner des nouvelles de « la vie en MOB ™ ».

    L’impression générale est toujours aussi positive, c’est définitivement une maison dans laquelle il fait bon vivre. Notre « chauffage central » s’avère plus que suffisant pour chauffer la grande pièce de vie et à tempérer la partie nuit. Les deux sèche serviettes et les radiants sont là pour donner un coup de pouce quand c’est nécessaire grâce à des thermostats et des programmateurs hebdomadaires.

    Lorsque nous aérons généreusement par grand froid (oui ça arrive même quand on a une VMC DF), la température chute très rapidement mais dès que les fenêtres sont refermées, elle remonte comme par magie pour retrouver quasiment la température de départ. J’y vois là l’effet décisif de l’inertie raisonnable instillée dans cette MOB qui permet de ne pas chauffer que l’air.

    Lorsque nous avons connu des grand froids avec des -10°C le matin et une température en journée restant négative, une bonne petite flambée le matin (un top-down démarré avec deux petites buches puis deux buches ajoutées quand on a de la braise) et une plus importante le soir (autour de 5 à 6 buches) sont suffisantes pour conserver une ambiance agréable. Nous ne sommes pas adeptes des ambiances surchauffées, notre température idéale oscille autour des 19-20°C. Je disais plus haut qu’il faisait bon vivre et c’est particulièrement vrai quand on réalise qu’on se sent bien alors qu’il ne fait que 18°C; nous ressentons là je pense tous les bienfaits apportés par l’absence de courants d’air froids omniprésents dans une maison à l’étanchéité bâclée et comportant des ouvertures dans les menuiseries extérieures.

    En ce qui concerne le stock de bois, il sera je pense suffisant pour venir à bout de cet hiver. Des 5 stères livrés début novembre il nous reste approximativement la moitié. Il ne faut pas oublier qu’une partie non négligeable de ce bois a servi à réchauffer la maison pour la faire passer de 3°C à 19°C …

    J’ai parlé du chauffage central, parlons maintenant du chauffage gratuit. Les larges ouvertures exposées sud-est et sud-ouest remplissent parfaitement leur office. Une froide journée d’hiver bien ensoleillée et c’est l’assurance de rentrer le soir dans une maison bien tempérée. Evidemment il faut pour ça avoir pensé à ouvrir tous les volets roulants (jusqu’ici pas d’oubli à signaler). Evidemment en été le réflexe devra être inverse sinon gare à la cocotte minute ! Heureusement j’ai ma botte secrète (j’en parle dans l’article suivant sur le VDI) …

    J’ai évoqué le positif, attardons nous un instant sur les petits tracas et défauts inhérents à toute nouvelle construction. En premier lieu mon bloc VMC persiste à laisser écouler des condensats par le mauvais endroit et ce malgré deux visites d’un technicien d’Unelvent. Je sens que ça va se terminer par un échange standard du bloc tout ça. Heureusement le désagrément reste limité, un seau est disposé sous le bloc au cas où et ce problème ne nuit pas au comportement de la VMC ni à son rendement (calculé autour des 80-85%).

    Deuxième problème plus gênant dont la survenue est bien plus récente. De l’eau s’est mise à ruisseler le long du tuyau d’évent situé dans la buanderie. J’ai initialement pensé à un défaut d’étanchéité du tuyau et de l’eau en provenance du toit qui ruisselle le long de ce dernier, traversant la ouate, l’OSB et le placo (qui comporte une belle auréole). Une visite dans les combles a rapidement infirmé cette théorie car tout y était sec. Après en avoir discuté avec notre conducteur de travaux et le plombier qui a posé cet évent, l’hypothèse qui a le vent en poupe est une condensation à l’extérieur du tuyau dans le plénum entre l’OSB et le faux plafond (25cm d’épaisseur). L’air doit y être chaud et humide mais l’air à l’intérieur de l’évent à certaines heures de la journée doit y être bien plus froid, d’où condensation sur ce dernier. Le plus étrange est que ce souci est apparu après que j’ai installé une trappe parfaitement étanche sur l’accès aux combles situé dans le garage. Je suis quasi certain qu’il y a un lien de cause à effet car avant la pose de la trappe, un fort courant d’air circulait par là car la porte du garage est très loin d’être étanche (l’évent est à 2,5m de la trappe d’accès). Bref nous allons isoler l’évent dans son passage dans les combles et cela devrait résoudre le problème. A suivre …

    J’avais prévenu que les mises à jours seraient rares et espacées désormais car il faut bien l’avouer il se passe désormais peu de choses sur le front des travaux (quoique … j’y reviens), on s’octroie un peu de repos bien mérité et la pénurie d’ADSL n’arrange rien.

    Je voulais toutefois vous faire profiter du « spectacle » que constitue l’éclairage extérieur dont je suis très fier.
    Pour ce faire j’ai basculé tous les interrupteurs contrôlant les spots extérieurs, ils sont au nombre de 4, et non je n’ai pas prévu de « général », et je suis sorti avec mon appareil photo un peu rouillé par l’inaction.
    Voici donc deux vues des façades éclairées (aucun spot sur la façade sud-est, personne n’en profiterait de toutes façons).
    mob_by_night_1

    Le grand angle écrase les proportions mais permet de caser plus de MOB !
    mob_by_night_2

    Concernant les travaux à venir, j’ai été prévenu par mon maçon que l’intervention pour aménager les extérieurs était programmée pour cette semaine. Ouf, bientôt la fin du bourbier qui nous sert d’entrée !!
    A suivre donc …