(*) non il ne s’agit pas d’un agent dormant travaillant pour cet ex-chef de gouvernement Libanais mais plutôt d’une prononciation approximative dans la langue de Shakespeare du désormais célèbre (sur ce blog en tout cas) TOP-DOWN.
J’ai pris le prétexte d’un refroidissement notable ce week-end et d’une lessive à faire sécher pour me lancer dans mon tout premier Top-down. C’est ce bon vieux Gaudin qui va étrenner ce nouveau mode d’allumage, ainsi je serai totalement rodé dès le premier feu de bois dans la MOB. Mais remontons tout d’abord au commencement de tout bon feu: la préparation du combustible.
J’ai dégainé mon déjà fidèle fendeur de buches avec la ferme intention de fendre de quoi faire quelques bonne flambées. J’ai commencé par dégoter une sangle dans le coffre de la voiture pour enserrer toutes les buches verticalement puis ça a été une vraie boucherie, jugez plutôt du résultat final.
J’en ai profité pour fendre aussi quelques petits bois de récup pour faire le deuxième étage du lanceur.
C’était le moment de tester à coeur quelques buches que je venais de fendre (du bois de l’année dernière stocké dans le garage).
L’humidité oscillait entre 14,5% et 43,5%, drôle de fourchette ! Objectivement la buche la plus humide selon le testeur semblait effectivement plus lourde et moins sèche au toucher.
Il était alors temps de disposer tout ça en tailles de buches croissantes en partant du bas vers le haut.
Et … allumage (avec 3 carrés allume feu en fibre de bois compressée, je croyais qu’il me restait des pommes de pin mais non).
Et voici le film de ce premier Top-down réussi.
Je ne vais pas prétendre que je n’ai pas eu à un moment une légère inquiétude quant au succès de mon premier Top-Down. En effet il a bien failli s’éteindre avant que le 3e étage ne prenne. Je pense que le mauvais tirage y a beaucoup contribué (d’après Cécile il y avait trop d’air, j’ai donc fermé le cendrier que j’avais laissé ouvert). Mais en déplaçant 4 petits bois non brûlés vers la seule zone encore enflammée ça a sauvé la situation.
