La couche d’OSB de finition dans le garage a été posée le même jour que les descentes de chenaux. Comme convenu il s’agit d’OSB de forte épaisseur pour permettre l’accrochage d’étagères ou la fixation d’appareils (comme une centrale d’aspiration par exemple ?).
Il s’agit de 18mm à vue de nez (j’ai mesuré en fait).
Voici le rendu final, bon d’accord c’est moins joli que du bardage mais ce n’est qu’un garage.
Et une vue de l’autre angle.
Vu l’épaisseur ajoutée, il a fallu faire une découpe au niveau du tuyau de départ de l’aspiration centralisée.
J’attends tout de même que Leroy m’ajoute un tasseau contre le montant droit de la porte car il y a actuellement un gros décroché qui fait pas normal.
On ne peut pas laisser toute cette belle laine de bois exposée aux intempéries car elle aime bien boire l’eau. La suite logique est donc la pose quasi simultanée de la fibre de bois par dessus. Le matériau retenu est l’Homatherm UD-Q11 Protect en épaisseur de 6cm.
Ces panneaux remplissent le double rôle d’isolant extérieur et de pare pluie. Pour la fonction isolation, le R obtenu avec ces 6cm est de 1,39 et surtout cette couche supplémentaire traitera la majorité des ponts thermiques. La densité est d’environ 190 kg/m3 ce qui est bon pour le déphasage thermique. Pour ce qui est de la fonction pare-pluie, ce matériau initialement conçu comme panneau de sous-toiture est garanti pour pouvoir servir de couverture temporaire pendant 10 semaines ! Autant dire que protégé par du bardage mélèze de 20mm, il devrait tenir un moment.
La pose de ces panneaux est simplifiée par la présence de rainures et de languettes qui s’emboîtent simplement.
La grande longueur des panneaux permet d’aller vite, seules les découpes ralentissent le travail et génèrent quantité de sciure.
Voici un angle fini, on pourrait presque le laisser comme ça .
Ici ce n’est pas encore totalement couvert.
Lundi c’est la reprise du boulot, de la recherche d’artisans pour le second oeuvre, de la quête du poêle à bois parfait, de l’achat du bois de chauffage pour cet hiver (pour la MOB et pour la maison qu’on loue !), des choix de carrelage ou encore des portes intérieures et j’en passe. Bref pas vraiment de quoi chômer …
Il était plus que temps de combler ces vides entre les montants des murs, c’est donc la tâche à laquelle se sont ensuite attelés les charpentiers.
Le produit retenu pour ça est l’Holzflex Standard d’une épaisseur de 14cm. Le R obtenu est ainsi de 3,68 pour une densité de 40kg/m3.
Eliot se demande si ce tout petit tas sera suffisant.
En fait non, d’autres tas sont disséminés dans la maison, bien à l’abri des intempéries.
La pose de ce matériau semble être un jeu d’enfant car il s’ajuste parfaitement entre les montants sans recoupe. Lorsqu’une largeur non standard entre montants existe ou pour finir le haut d’un mur, il faut jouer de la scie égoïne (masque respiratoire obligatoire, pas pour tout le monde semble-t-il …)
Le garage une fois terminé.
On constate ici que les chutes ne sont pas perdues pour tout le monde !
On voit ici le soin appliqué aux découpes.
Les murs qui comportent des volets roulants n’ont pas encore été commencés car ils attendent que les volets roulants aient été posés (semaine prochaine j’espère !).
Allez, on poursuit avec l’isolation extérieure dans le prochain article.
… mais point de charpente à l’horizon. Mais c’est très probablement pour aujourd’hui.
Les deux charpentier présents ont donc fixé la lisse haute qui est le pendant de la lisse basse mais … en haut Elle vient solidariser les murs tout comme le fait un chainage en acier de murs classiques en agglos.
Sur cette lisse viennent prendre place les équerres métalliques qui fixeront les fermettes.
Donc si tout va bien la charpente arrive aujourd’hui et devrait commencer à être mise en place.
J’ai profité de la présence de l’engin de levage sur place pour prendre quelques clichés juché sur son toit (faut pas le dire à Leroy), ça donne une vue un peu plongeante et inédite.
Je termine par deux photos prises par la fenêtre du salon côté Vercors (à droite) et sur la même façade, la vue depuis la fenêtre de la cuisine (à gauche). Il va résolument falloir rabattre un peu la haie pour profiter plus de la vue.
Au programme également pour aujourd’hui, la réalisation des seuils maçonnés sous la porte d’entrée, les baies vitrées du salon et les portes fenêtres des chambres, ainsi que la réparation d’une petite erreur sur le placement des longrines délimitant la porte du garage (un côté à découper, un autre à prolonger).
En effet, parole tenue par Leroy et pose de l’intégralité des murs en 48h et ce malgré les fortes perturbations atmosphériques.
Le résultat est imposant, on visualise bien les volumes un fois dedans (voir les deux panoramiques plus bas) et c’est une sérieuse étape franchie. Avec un toit par dessus, posé semaine prochaine, et des menuiseries extérieures (pour la semaine prochaine également), ça va carrément finir par ressembler à une maison.
On commence par une vue depuis le sol de la façade sud-ouest avec ses deux portes fenêtres côté chambre, séparées par la fenêtre de la salle de bains et sur la droite les deux baies coulissantes à frappe.
Deux vues légèrement surélevées (juché sur les poteaux des portails).
Les panoramiques pris dans le coin jour d’abord puis dans le coin nuit.
Le garage qu’une porte basculante en bardage mélèze viendra obturer.
C’est une porte dans ce genre sauf que le bardage sera vertical.
L’entrée, actuellement barrée en son milieu, pour la rigidité je présume.
Ouf, la confirmation que cette barre ne restera pas, plus pratique pour accéder (quoique Eliot n’y voie aucune gêne).
Un détail sur un linteau au dessus d’une baie vitrée. C’est de la poutre massive bien solide. Ca représente comme un pont thermique ça, du coup on n’est pas fâchés d’avoir opté pour une isolation extérieure.
Allez je raccroche pour le week-end, on continue les réjouissances lundi avec la charpente si tout se passe bien.
Ayant réussi à passer globalement entre les gouttes, notre équipe de charpentiers de choc de chez Leroy s’est attelée aujourd’hui à la pose de plusieurs murs en bois.
Avant de commencer il a fallu reprendre un des murs qui comportait deux erreurs: une réservation pour volet roulant absente (ça c’est ma faute je l’ai fait rajouter vendredi dernier alors que le mur était déjà fini) et une hauteur de fenêtre de cuisine incorrecte (je tairais le nom des fautifs, ce n’est pas un blog à charge). Ce n’était finalement pas une mince affaire et cela a pris plus d’une heure alors que toutes les pièces de bois nécessaires à la modification étaient déjà prédécoupées.
Pendant que certains poursuivent la modification du mur, un des murs du salon, celui qui porte les deux baies vitrées de 2,4m est déchargé et appuyé sur le mur de refend qui est désormais largement assez sec pour ça.
La modification dure, dure et c’est déjà l’heure du casse croute, la pose du premier mur attendra donc le début d’après-midi.
Je repasse en coup de vent deux heures plus tard et là j’ai la confirmation qu’il ne faut jamais trop s’éloigner d’un chantier de MOB car le temps de cligner des yeux et 3 murs sont posés …
Les deux baies imposantes trônent fièrement devant ce qui sera la future terrasse en bois.
Une vue de l’arrière du mur sud-est (celui qui porte la fenêtre modifiée). Et oui c’est normal que l’on voie si bien l’ossature de ce côté car je rappelle que le contreventement des murs est intérieur (OSB de 12mm) et l’isolation extérieure (avec pare pluie intégré).
Pour ceux intéressés par les détails, on voit ici un des charpentier déposant le double joint colle entre la lisse basse et le bas du mur. Il utilise un pistolet électrique qui assure un débit régulier et le fatigue pas les mains.
Un gros plan de ce joint entre les deux parties bois…
… et de la fixation du mur sur la lisse.
Allez comme je sais que cela plait bien, un petit film où l’on voit le trajet d’un des murs du garage, de son berceau à son emplacement final (pas de bande son délirante cette fois mais une vraie ambiance de chantier).
Et un petit panoramique pris depuis ce qui sera le salon.
Souhaitons que la météo soit clémente demain car trop d’eau mouille la lisse basse et nuit à la bonne prise du joint colle donc ça nous ferait perdre beaucoup de temps, et du temps on en a plus en rab ! Si le temps est correct le restant des murs devraient être posés et pour lundi ce sera la charpente.
Et oui, Cécile passant devant le chantier est tombée nez à nez avec le camion venant livrer les murs.
Aussitôt, l’engin de levage se saisit des murs pour les décharger puis, commence le ballet !
Une heure plus tard …
Pour ceux qui n’ont pas compris, le camion a livré les murs d’un côté de la rue puis il est parti. Réflexion faite, les charpentiers décident de mettre les murs de l’autre côté de la rue, c’était sans compter sur le fil téléphonique aérien qui va leur jouer un sale tour. Enfin l’essentiel est là, les murs sont livrés.
Il est temps de passer à la pose de la lisse basse. Voici tout d’abord le double joint aux stéroïdes qui assurera l’étanchéité entre la longrine et la lisse basse.
Les lisses sont dûment repérées.
Elles sont fixés à l’aide de ces vis spéciales…
… qui nécessitent un pré-perçage de la longrine avant d’être vissées.
Le résultat une fois fixé (Il n’y a pas de lisse au niveau des seuils).
Et oui un nouveau sujet de mécontentement a surgi aujourd’hui, mais j’y reviens plus bas, passons plutôt en revue le positif.
Le mur de refend a été décoffré, coulé hier décoffré ce matin, y a pas à dire le béton a fait des progrès.
Certains lecteur se demanderont probablement pourquoi ce mur est-il coupé en deux ? C’est lié à la large ouverture (masquée par une grille) que nous souhaitons ménager au dessus de la porte de séparation entre le salon et le couloir des chambres, afin de faciliter la circulation de l’air chauffé par le poêle qui, sans cela, serait resté coincé contre le linteau au dessus de la porte. Pour mémoire, chaque porte dans ce couloir se verra surplombée d’une ouverture obturable pour que l’air chaud puisse se propager dans chaque pièce.
A ma demande, le dessus et le bord des longrines qui avaient été abîmés par les engins ont également été repris aujourd’hui.
Ainsi ce sera plus esthétique et on limite par la même occasion les risques de problèmes d’étanchéité entre la longrine et la lisse basse (la lisse basse c’est la partie en bois que l’on fixe solidement sur la longrine et sur laquelle viennent se fixer les murs). Le charpentier m’a également rassuré sur ce point en m’expliquant que deux joints compressibles parallèles seraient justement placés sous la lisse basse pour garantir l’étanchéité à l’air et à l’eau.
La réservation pour le seuil de la chambre 1 (Valentine tient la corde pour obtenir cette chambre jusqu’ici) qui avait été initialement oubliée lors du coulage des longrines a été creusée aujourd’hui.
Tant qu’on en est aux seuils, j’ai découvert avec le décoffrage du mur de refend que ce dernier chevauchait la réservation pour le seuil de la porte d’entrée. Je me demande si quelqu’un d’autre l’a remarqué, on prend les paris ?
J’avais donc trouvé bizarres les sorties de gaines électriques au sommet des murs lors de mon passage hier soir sur le chantier. Mon instinct ne m’a pas trahi et au décoffrage on a pu constater que l’électricien venu faire le pompier de service pour faire les incorporations des prises, interrupteurs et gaines dans le mur de refend avait bien tout mélangé. Les prises électriques de la chambre 1 se retrouvent dans le sas d’entrée et l’interrupteur du couloir côté salon est à 50 cm du bord du mur au lieu de 50 mm. Moralité cet électricien va devoir jouer de la disqueuse et du burin dans mon beau mur en béton pour réparer ça.
Deuxième conseil donc: être présent sur les phases critiques, ne pas déléguer. Je mettrai ceci en application lors de l’implantation des fourreaux dans les murs et le pare vapeur sous les fermettes pour le passage des réseaux vers l’extérieur.
Je rappelle le premier conseil: tout vérifier, bien lire les étiquettes.
Après la pause obligatoire pour la fête nationale (ça n’existe pas un maçon qui travaille un 14 Juillet ? C’est qu’on est pressés nous ), le mur de refend a été coulé aujourd’hui. Je n’ai pas eu de contact avec les conducteurs de travaux, j’en déduis donc que le nécessaire a été fait pour les incorporations de boîtiers pour les prises électriques à mettre sur ce mur.
Sur les deux photos suivantes, on peut voir les gaines qui ressortent par le haut du mur car c’est là haut que tout va se passer au niveau électricité (tout comme une partie de la distribution d’eau en PER et les gaines de VMC), tout ça dans le vide technique de 30cm au dessus du faux plafond.
Les positions de sortie de gaines me paraissent étranges et peu en rapport avec la position demandée des incorporations. J’imagine et j’espère qu’elles remontent en biais dans le mur afin de les centraliser.