Place de ma MOB

    Construire une MOB, toute une aventure… Venez la partager avec nous !

    Tout d’abord je voudrais commencer par ce triste constat. Nous vivons bel et bien dans un monde de brutes:

    brutes

    Cette pauvre fleur n’aura pas tenu un jour. Allez gardons espoir, il y en aura bientôt plein d’autres et de beaucoup moins exposées aux va et viens.

    Mais retournons plutôt à l’objet de ce blog, la construction d’une MOB ! Le sujet du moment c’est toujours la pose de la frisette sous les passes de toit et aujourd’hui Leroy a frappé un grand coup. Liraient-ils quotidiennement ce blog ? Auraient-ils pris la mouche suite à ma remarque d’hier concernant leur rythme heu … posé ? ;-)

    Nous avons désormais 3 façades terminées (ne manque plus que la rangée inférieure de bardage sur ces dernières), ça en jète !

    fini fini2 ensemble

    Deux autres façades sont bien entamées.

    commence_so

    Pour finir cette semaine ça sera évidemment coton mais j’espère qu’il ne restera plus que la façade SE (derrière la maison).

    La nature reprend ses droits.

    fleur

    Je me suis dit qu’un peu de poésie dans ce monde de brutes ça changerait un peu.

    Lentement mais sûrement, la frisette et le bardage avancent. Je vois difficilement ceci terminé pour la fin de la semaine mais après tout nous ne sommes pas pressés et je préfère le soin à la précipitation.

    Les entreprises de second oeuvre ne seront aucunement ralenties si le bardage et la frisette ne sont pas terminés donc pas d’inquiétude.

    Allez pour le plaisir une vue d’un secteur où la frisette est terminée.

    frisette_garage

    Frisette

    2 commentaires

    Après avoir fait relâche hier, Leroy a attaqué la pose de la frisette sous les passes de toit. Lors de la réunion de chantier qui s’est tenue hier, j’ai eu à choisir pour le style de pose dans les angles entre la classique coupe à 45° et une pose à bâton rompus. Sans hésitation j’ai opté pour la pose bâton qui me semblait bien plus esthétique et plus contemporaine. Voici à quoi ça ressemble.

    angle1

    Et là sur l’angle de la porte d’entrée où les grilles de ventilation sont posées.

    angle2

    C’est ce que j’apprécie chez l’entreprise Leroy, le conseil omniprésent et le choix fréquemment proposé pour que la maison ne ressemble à aucune autre, tout est quasiment à la carte. Bon assez passé la pommade (même si c’est mérité) et jetons un oeil à ces passes de toit.

    frisette1 frisette2

    Et spéciale dédicace pour Daniel qui flashe sur la façade ;-)

    facades

    Franchement quand la porte de garage sera bardée ça va avoir une gueule folle.

    Bon finalement la date annoncée par Leroy était un brin optimiste puisqu’ils avaient prévu la fin du chantier bois pour ce vendredi. On n’en n’est pas si loin à vrai dire mais il reste encore :

    • La rangée de bardage du bas sur l’ensemble des façades
    • La rangée de bardage du haut et la grille de ventilation sur la plupart des façades
    • La pose de la frisette sous les passes de toit
    • La pose des baguettes de finition des angles
    • La pose des descentes de chenaux
    • L’isolation complémentaire du mur de refend entre la buanderie et le garage (6cm de laine de bois)

    Voici en tout cas à quoi ça ressemblait vendredi soir.

    bardage_ensemble bardage_porte bardage_volets

    Et ci dessous un gros plan des grilles de ventilation du toit sur un angle.

    ventil

    Et oui, comme quoi tout vient à qui sait attendre ! Après plusieurs rendez-vous manqués pour la pose du compteur de chantier, il a enfin pu être installé cette semaine. Bon il n’est pas encore exploitable mais il est raccordé au réseau, c’est un début.
    compteur
    Durant tout ce temps, les artisans ont dû user de moyens détournés pour faire avancer le chantier: bétonneuse thermique, groupe électrogène, branchement pirates chez les voisins, panneaux solaires (non pas ça quand même).

    Pour faire bon usage de cette électricité on a plein d’idées. Alimenter les magnifiques volets roulants Griesser et les voir enfin fonctionner en est une (Cécile a eu cette chance, pas moi :-( ).

    Une autre idée consiste à réaliser un joli éclairage extérieur sur le pourtour de la maison à l’aide de spots installés sous les passes de toit. La technologie qui sera utilisée par ces spots n’est pas encore arrêtée mais ce sera probablement du basse consommation ou des LED (pas d’halogène).
    Voici un croquis un peu brouillon que j’ai griffonné et scanné à la va-vite pour l’envoyer à Leroy et à l’électricien pour qu’ils prennent en charge pour l’un le passage des cables d’alimentation, et pour l’autre le percement des logements pour les spots sous les passes de toit. Je vous le livre donc.
    implantation_spots
    Les plus observateurs auront remarqué que j’ai représenté sur ce croquis la majorité des ouvertures à l’exception de celles sur le garage et celle de la façade arrière de la maison, et qu’au dessus de chacune de ces ouvertures j’ai disposé un spot. Deuxième point remarquable, les spots sont numérotés avec des couleurs différentes, chaque couleur correspondant à un groupe de spots commandés simultanément.
    Voici quelques vues du câblage mis en place sous les passes de toit. En effet, une fois la frisette posée, cette zone sera totalement inaccessible même en passant par les combles. Il était donc essentiel de le mettre en place avant que Leroy pose la frisette.
    cables
    entree
    Ces câbles traversant les murs, il était donc important de veiller à l’étanchéité à l’air sur ces points critiques. C’est le rôle du joint blanc que l’on voit sur les photos suivantes.
    tableau
    gaines
    Une prise extérieure a également été prévue contre le garage, le câble descend dans la lame d’air sous le bardage et le bardage est percé proprement pour pour loger une prise encastrée.
    prise
    prise_0
    La réunion de chantier initialement prévue jeudi a finalement été repoussée à lundi après-midi, bonne nouvelle, tout le monde sera là: maçon, charpentier, électricien, plaquiste et plombier.

    Chaque jour petit à petit on avance. Je dirais que 60 à 70% du bardage est posé, objectif fin de semaine toujours tenable.
    La façade sud est est terminée (moins les rangées inférieure et supérieure).
    facade_se2
    Idem pour la façade nord est du garage.
    garage1
    Bref tout ça prend tournure.
    La grille de ventilation du toit a également été posée sur une face du garage.
    ventilation
    Voilà c’était une brève mise à jour pour montrer qu’on avance toujours. A noter pour jeudi une réunion de chantier avec le plaquiste et le plombier, le début du sprint final est pour bientôt.

    Ca n’a pas traîné, j’ai reçu le rapport du test d’étanchéité par Leroy qui me l’a fait suivre aujourd’hui.
    Il vient confirmer la valeur de 0,19 pour le Q4 ce qui nous place je le rappelle dans la fourchette d’une maison de type passive.

    Le rapport ajoute une info qui permet de bien visualiser ce que représente cette valeur fort abstraite. Je vais reprendre les termes du rapport, ça sera plus clair:
    « Toutes les fuites de l’enveloppe rassemblées au même endroit représenteraient un trou à bords vifs d’une surface équivalente de 107 cm2 sous une différence de pression de 4 Pa, soit un trou de 11 cm de diamètre. »
    Ce chiffre est toutefois en contradiction avec ce qui est indiqué dans ma bible, j’ai nommé le « Guide Maison Basse Consommation » édité par le CNDB. Il est indiqué page 163 de cet ouvrage qu’un Q4 de 0,6 correspond à une surface de 120cm2 alors que pour une maison passive c’est plus proche de 56cm2.

    Pour ceux intéressés par les chiffres, le rapport est disponible ici.

    Après le test d’étanchéité qui s’est terminé en apothéose, la pose du bardage se poursuit et avance avec régularité. Le grand nombre d’ouvertures sur la façade sud-ouest ralentit sensiblement le travail car de nombreuses découpes sont nécessaires. Ces découpes doivent qui plus est être réalisées avec grand soin car le bord des précadres n’est pas prévu pour être recouvert d’une baguette de finition.

    bord_precadre

    Une fois n’est pas coutume, j’ai pu saisir les « bardeurs » sur le vif lors de mon passage pour le test d’étanchéité.

    ouvriers

    Un détail que je n’ai pas encore mentionné et qui a du mal à rendre sur le blog: l’odeur. Une de mes premières réactions en découvrant les lames de bardage fixées fut de coller mon nez dessus pour m’imprégner de cette bonne odeur de bois naturel.

    La façade nord-ouest (face à la rue) est donc terminée, même chose pour la façade sud-ouest. Il manque encore la rangée supérieure ainsi que la toute première rangée du bas qui sera coupée à la bonne largeur  en atelier pour plus de précision. Le rendu commence à être très très sympa.

    baies

    Voici une vue des deux façades quasi achevées.

    facades

    On remarque sur cette vue précédente que le murier platane à feuilles caduques projète une ombre importante sur les ouvertures, gage d’une protection solaire gratuite en été et qui inversement en hiver laissera passer les rayons du soleil une fois les feuilles tombées.

    La façade sud-est a été à peine entamée, c’est par elle qu’ils vont continuer dès lundi matin.

    debut

    Lors du test d’étanchéité, M. Leroy m’a parlé d’un point qui se devait d’être réglé rapidement car la pose du dernier rang supérieur de bardage et de la frisette sous les passes de toit en dépend. Il s’agit de la question de la ventilation des combles. Comme un dessin vaut mieux qu’un long discours, il m’esquissa le croquis suivant sur un panneau de fibre de bois encore à nu.

    croquis

    Cette vue en coupe du toit où l’on reconnait facilement les chenaux représente les deux zones qui doivent être ventilées. La flêche en haut à gauche figure le circuit de l’air passant à travers des tasseaux ajourés et circulant entre les tuiles et l’écran de sous-toiture. Cette ventilation est essentielle pour que le litelage reste sain et pour évacuer l’air chauffé par les rayons du soleil.

    La deuxième flèche figure une ventilation basse du toit cette fois sous l’écran de sous-toiture et dont le rôle est le même que précédemment. L’écran de sous-toiture étant respirant, l’air ainsi injecté par le bas pourra migrer vers le haut. Il est important pour le confort d’été que l’air chaud ne stagne pas au dessus de la ouate de cellulose sous peine de la réchauffer rapidement. La question portait donc sur la façon de créer cette ventilation basse et deux options me furent proposées:

    • soit des grilles en PVC disposées en gros toutes les 4 fermettes. L’esthétique de la chose me paru tout de suite plutôt douteuse, surtout combinée aux spots que nous allons implanter sous les passes de toit.
    • la deuxième solution semble plus discrète et plus efficace. Elle consiste à laisser un jour de 1,5 à 2cm à l’aplomb du bardage en arrêtant la frisette 2cm avant le bardage. Cet espace est alors habillé en retrait par une grille anti-rongeurs de couleur noire cette fois. Il en résulte que le toit est ventilé sur tout son périmètre ce qui est de loin le plus efficace. Restait à se rendre compte de l’aspect esthétique de cette solution, aussi M. Leroy se proposa-t-il de faire sur un mètre de longueur une démonstration de la solution.

    Voici donc à quoi ça ressemble vu de côté.

    essai_ventil

    Et vu de dessous où l’on voit que le jour est finalement très discret et la grille quasi invisible. Je dis banco !

    ventilation_dessous

    Les prévisions actuelles sont que le bardage doit être terminé fin de semaine prochaine, chouette !!!

    0,19

    6 commentaires

    Qu’il est énigmatique le titre de cet article, vous ne trouvez pas ? Je gage que si vous allez jusqu’au bout de la lecture, ce sera plus clair.
    Beaucoup ont pu constater une longue indisponibilité du blog entre hier soir et le milieu d’après-midi, comme un fait exprès pour m’empêcher de vous narrer le déroulement du test d’étanchéité qui a bien eu lieu hier.
    J’ai donc rencontré le « testeur » sur les lieux alors qu’il était en train de déballer ses étranges instruments. A commencer par la porte.
    porte_plate
    Bon d’accord, même les plus jeunes d’entre vous auront remarqué que ça n’a rien d’une porte et que ça ressemble plus à un gilet de sauvetage, mais attendez quand même un peu.
    Si on ajoute un cadre venant se fixer dans l’embrasure de la porte de la buanderie (et oui la nouvelle porte d’entrée a été posée le matin même, juste à temps pour le test) on devrait arriver à quelque chose.
    reglage_cadre
    La porte d’entrée sur laquelle il manque encore le vitrage.
    porte_entree
    Ensuite il suffit d’habiller le cadre avec le gilet de sauvetage et d’y greffer un gros ventilateur comme celui-ci.
    ventilo

    Un brin d’appareillage électronique ésotérique vient parfaire l’aspect hi-tech que ce genre d’équipement se doit d’arborer sous peine de se décrédibiliser.

    electronique

    En on obtient ce résultat déjà plus proche de ce que l’on peut voir dans les magazines ou sur le web.
    porte_prete

    Avant de commencer on s’assure d’avoir bien scotché tous les conduits traversant la dalle (allez Monsieur Duport, je crois qu’il en reste encore un ou deux, cherchez bien).

    scotchage_tuyaux
    Et Monsieur Leroy jamais à cours d’imagination nous confectionne en un tour de main un caisson en OSB (mais il fait donc tout en OSB cet homme là ?) pour rendre étanches toutes les arrivées EDF et PTT.
    caisson
    On demande au public de bien vouloir prendre place. On était bien 14 sur les lieux, c’est vrai qu’on ne voit pas ça tous les jours donc la curiosité était aiguisée chez tout le monde.
    foule
    Le test va se dérouler en deux parties. Lors de la première nous mettrons en évidence les entrées d’air parasite en mettant la maison en dépression et en soufflant de la fumée depuis l’extérieur autour des zones critiques (menuiseries essentiellement puisque tout le reste a été scotché).
    Lors de la deuxième partie la maison est également mise en dépression et le but sera de calculer sa perméabilité à l’air que l’on appellera aussi le Q4. Pour ceux intéressés par les détails techniques voici des explications glanées sur internet:
    « On fait plusieurs mesures de débit d’air en notant les valeurs nécessaires pour maintenir constantes une série de différences de pression. Ce débit d’air correspond exactement au volume d’air qui s’échappe alors par les trous dans l’enveloppe du bâtiment. On en déduit alors le Q4 (ou débit de fuite à 4 pascals) en tenant compte de la surface des parois froides (les murs donc) à l’exception du plancher bas. »
    Allez trêve de parlotte passons au vif du sujet en attaquant par une vidéo de la recherche des entrées d’air parasites. Si vous cliquez sur la vidéo pendant qu’elle joue, vous pourrez la voir en HD 720p et en plein écran sur YouTube (pas au boulot malheureusement !!!).

    This video was embedded using the YouTuber plugin by Roy Tanck. Adobe Flash Player is required to view the video.

    Passé cette première partie j’étais un peu inquiet il faut le dire. Il y avait en définitive des fuites plus ou moins importantes sur toutes les menuiseries, elles se décomposaient ainsi:

    • au niveau des paumelles: ce sont les charnières qui articulent l’ouvrant, particularité de celles qui présentaient des fuites, c’était à chaque fois celles de l’ouvrant oscillo-battant. En effet, après inspection il s’avère que de part sa conception même, il ne peut pas y avoir de joint à cet endroit.
    • au niveau des parcloses: ce sont les baguettes qui fixent le vitrage dans son logement. Ces entrées étaient minimes mais tout de même présentes, la question était: sont-elles significatives pour autant ?
    • au niveau des deux articulations en partie supérieur de chaque coulissant: on est sensé être joint contre joint sur tout le pourtour de l’ouvrant sauf au niveau de ces articulations où le joint présente une discontinuité … fatale. En mettant la main dessus on sentait clairement l’air s’engouffrer dans la pièce. Là, grosse inquiétude par contre !

    La porte d’entrée a passé le test haut la main, le pourtour de toutes les menuiseries était également OK, nous n’avons pas testé tout le reste de l’enveloppe et en particulier le plafond.

    Le juge de paix sera donc le deuxième test qui va quantifier le niveau de perméabilité de l’enveloppe dans sa globalité.

    Alors c’est parti pour ce test qui se passe autour du portable (sous Vista, il existe pas sous Mac OS X ce soft ?), à guetter le souffle court, la courbe (qui est en fait une droite) se dessiner à l’écran. C’est donc parti pour une deuxième vidéo.

    This video was embedded using the YouTuber plugin by Roy Tanck. Adobe Flash Player is required to view the video.

    A ce stade un fichier de données de pressions mesurées au cours du test est sauvegardé puis injecté dans une feuille de calcul, sur laquelle on reporte donc la surface des parois froides. Quelques clics de souris plus tard, le verdict tombe, en forme de très bonne nouvelle, la valeur du Q4 est de 0,19. S’en suit un concert de louanges, de « j’étais confiant » (ça c’est Monsieur Leroy qui sait comment il a travaillé), à « je ne m’attendais pas à une valeur si basse » (ça c’est moi très agréablement surpris).

    Pour replacer ce résultat en perspective sachez que:

    • les maisons conformes à la RT 2005 sont en moyenne mesurées avec un Q4 supérieur à 2, ce qui correspond à un trou dans l’enveloppe supérieur à la surface d’une feuille A4 (soit 690cm2 et ce après avoir obturé les aérations dans les fenêtres lorsque la VMC est simple flux).
    • une maison labellisée BBC se doit d’avoir un Q4 inférieur à 0,6. C’était mon objectif, aussi ciblais-je 0,4 pour ce test intermédiaire sachant que les travaux futurs provoqueraient immanquablement une légère augmentation de cette valeur. Cette valeur de 0,6 représente un trou de 17×17 cm soit 282 cm2.
    • une maison passive selon le label Allemand doit avoir un Q4 compris entre 0,1 et 0,2, soit un trou de 7,5×7,5cm (soit 56cm2, à peu près la surface d’une carte de visite).

    Vous l’avez compris, ce résultat de 0,19 nous place donc dans la fourchette d’une maison passive. N’en tirons pas des conclusions hâtives, la maison n’en sera pas passive pour autant car l’isolation de l’enveloppe n’atteint pas le niveau exigé pour obtenir le label « passif », mais il s’en rapprochera j’espère de près.

    C’est donc un jalon important qui vient d’être atteint avec la certitude que l’étanchéité a été réalisée avec le plus grand sérieux, ça nous fait déjà un souci de moins. Le prochain jalon d’une importance similaire sera pour moi l’efficacité de l’isolation et son corollaire l’adéquation de la puissance du poêle à bois. Pour ça rendez-vous dans plusieurs mois encore hélas …

    Je crois que je viens de battre le record de l’article le plus long de ce blog, aussi vais-je raccrocher car il est déjà plus de 23h. L’état d’avancement du chantier bardage fera donc l’objet d’un article demain.

    Bon d’accord, elle était facile mais attendez tout de même de voir les munitions qu’ils utilisent.
    Voici donc le début de la pose saisi par Cécile. On aperçoit au premier plan la cloueuse pneumatique utilisée pour fixer les lames dans les tasseaux.
    cloueuse
    Voici un détail sur la qualité du mélèze. Très peu de noeuds à signaler ou alors des tous petits, rien de gênant en tout cas et surtout pas de noeuds traversants qui peuvent se détacher.
    noeuds
    Ce qui s’avère finalement assez esthétique ce sont les clous en inox qui brillent au soleil, l’effet est sympa.
    clous
    En parlant de clous je vous montre comme promis ce que j’ai découvert dans la caisse de munitions posée sur le tas de lames de bardages. Moi ça m’évoque irrésistiblement des bandes de balles de mitrailleuse.
    munitions
    Les lames en question. Ils n’iront pas loin avec ce tout petit tas là …
    tas_bardage
    Voici maintenant une photo de la lame d’air ventilée avec en dessous la grille anti-rongeurs.
    lame_air
    Autre détail, cette bande d’étanchéité à la pluie collée avec un joint au bord d’une menuiserie. Le bardage vient se plaquer dessus.
    bande
    On termine par deux photos prises après le départ des ouvriers, en commençant par cet angle qu’une baguette de finition (en mélèze évidemment) viendra recouvrir.
    angle
    Sur cette dernière photo on a enfin un aperçu du rendu final de la maison, du plus bel effet je trouve. Bon d’accord, des belles descentes de chenaux en zinc à la place de mon cher janolen orange y contribueront aussi.
    facade
    Demain la pose du bardage continue et l’après midi c’est le tant attendu test d’étanchéité à l’air. Je ferai quelques brèves apparitions afin de couvrir l’événement au mieux.