Place de ma MOB

Un Noël qui sera blanc manifestement, enfin dans la région tout du moins. Cette époque de l’année est traditionnellement celle des bilans et des rétrospectives, je vais donc me livrer à cet exercice.

Que de chemin parcouru au cours de cette année 2010: que hauts et que de bas, que de tracasseries et que de soulagements, que de problèmes et que de solutions, que d’alternatives et que de choix, en un mot que d’occupation !!
Si j’essaie de me replacer dans l’état d’esprit qui était le mien au début de l’année 2010, je crois pouvoir dire sans trop me tromper que l’espoir mâtiné d’expectative était le sentiment prépondérant à cette époque. Qu’allions nous reconstruire exactement ? Dans quels délais ?
Nous en étions aux premières ébauches de plans. Initialement très ressemblants à la construction initiale puisqu’en traditionnel (agglo, parpaing, moellon, bloc béton, appelez ça comme vous voulez) et s’appuyant sur le vide sanitaire qui devait être conservé. Jugez plutôt avec cette vue de la façade sud ouest à l’époque.

A titre de comparaison voici la même façade dans sa version définitive.

Et le résultat final. Qui a dit qu’on a bien fait ?

Au niveau des délais nous nous voyions habitant dans notre nouvelle maison dès le mois de juin/juillet (non non c’est pas une blague !).
Une fois notre choix de construire une MOB arrêté, débutait alors la très longue phase de conception qui devait après maintes versions, chamboulements et revirements, aboutir à la version définitive que vous connaissez tous. Ce fut aussi le début de la quête des entreprises qui seraient à même de construire cette maison, quête qui devait au bout de plusieurs mois aboutir à un choix entre deux alternatives au coût comparable. Nous nous félicitons encore régulièrement d’avoir fait confiance au groupe Gerland dont l’entreprise Gouy prit en charge la démolition et le gros oeuvre mais surtout à l’entreprise Leroy et ses artistes charpentiers maniant le marteau et la scie qui érigèrent en un temps record notre cathédrale de bois. Petit clin d’oeil:

Ce fut également l’époque où la plupart de mes soirées étaient passées à m’user les yeux sur l’écran de l’ordinateur à éplucher les forums, blogs, normes, avis techniques et autres ressources disponibles car j’avais tout à apprendre dans les domaines de la construction, isolation, ventilation, étanchéité, chauffage au bois, protection solaire, courants faibles, éclairage basse consommation, récupération d’eaux pluviales, classe de résistance aux intempéries du bois et j’en passe. Je salue ici la patience de Cécile qui savait que ce temps passé ne le serait pas vainement. Je dois ici remercier tous les anonymes qui m’ont fait profiter de leurs connaissances dans tous ces domaines et en premier lieux les « pilliers » des forums de l’excellentissime site www.futura-sciences.com (herakles si tu lis ça, merci ).

Ce fut aussi le temps des relations tendues avec notre conducteur de travaux qui malgré sa bonne volonté évidente souffrait d’une part de sa méconnaissance de ce mode constructif (nous étions ici à égalité) mais aussi de sa surcharge de travail qui le rendit indisponible au moment où nous avions le plus besoin de sa présence. Donc merci à lui tout de même pour sa contribution à ce projet car même si elle fut en dents de scie me fut précieuse ne serait-ce que par les échanges que nous eûmes. En effet mes connaissances récentes et pluridisciplinaires restaient principalement livresques/internetesque et donc très théoriques; il était donc sain de les confronter à la réalité de la construction et au mode de fonctionnement de la grande majorité des artisans encore très peu au fait de ces nouvelles préoccupations qui étaient les miennes.

Merci également à Cécile et aux nombreuses bonnes volontés au sein du groupe SAMSE qui nous firent profiter de leur carnet d’adresses pour dénicher des artisans au top, des conseils de première mains sur les MOB, car cette entreprise a pour volonté de développer ce mode constructif, et sans oublier des matériaux et articles au meilleur prix.

Merci aux artisans du second oeuvre qui exécutèrent un quasi sans faute pour nous permettre de tenir les délais que nous nous étions fixés pour la date d’emménagement. Certes nous sommes passés d’un emménagement initialement prévu au début de l’été à quelque chose de plus … hivernal mais gardons tout de même à l’esprit qu’entre le premier coup de pelleteuse qui devait abattre les ruines de la précédente maison et notre emménagement, il ne s’est écoulé que 6 mois et demi, un record !
Une photo prise le 9 juin (que de chemin parcouru):

Merci à mon Papa qui intervint au moment opportun pour m’aider à poser ces satanées portes intérieures que personne ne voulait poser ! Un défi qui ne devait pas résister longtemps à ce bricoleur émérite.

Merci également à notre assurance car nous nous devons de reconnaître ici leur leur sérieux et leur humanité, bien éloignés de la réputation qu’a généralement cette profession dans la population française. Loin de pinailler pour pouvoir nous rembourser la somme la plus faible possible, ce sont eux en définitive qui nous on permis de faire table rase du passé et d’ériger la MOB de nos rêves.

Merci enfin à toi lecteur qui par ton assiduité et parfois tes contributions (Ben tu es number one forcément ), fut l’aiguillon qui me donna l’énergie et la volonté de partager cette longue expérience qu’est la construction d’une MOB. Les plus de 300 visites hebdomadaires principalement en provenance du moteur de recherche le plus utilisé sur la planète, sont là pour démontrer que ma prose et mon expérience vont probablement servir à beaucoup de gens et ce tant que ce site restera en ligne. Je me suis même surpris à tomber sur mon propre blog en faisant une recherche sur internet, quelle ironie !

Je terminerais en citant une initiative d’un certain chanteur engagé qui a mis aux enchères sur eBay sa MOB (celles avec deux roues) au profit de l’UNICEF. Si un lecteur (très) fortuné veut faire monter l’enchère actuelle de 8 millions d’euros (enfin j’espère que ce sont des enchères sérieuses qui l’ont fait atteindre des tels sommets ), qu’il n’hésite pas !

Je laisse donc le mot de la fin à l’inspirateur du nom de ce blog: « Laissez béton ! » (Traduction: « faites tous des MOB et halte au dictat du parpaing ! »).

Et j’espère que vous avez tous été bien sages cette année sinon voyez ce qui vous attend !

Joyeux Noël et bonne année et à très bientôt sur ce blog qui n’a pas encore dit son dernier mot …

Le déménagement s’est bien déroulé (c’était hier) réalisé par des gentlemen . Nous avons passé notre première nuit dans notre MOB, pour les enfants ce sera pour ce soir. Chacun doit prendre ses marques et ses automatismes et apprendre à vivre dans ce nouvel environnement. Cécile et moi sommes bien crevés car on a donné comme des fous pour être prêts pour le déménagement. Mener de front la pose de tous les aménagements de placards, de l’électroménager et la mise en cartons ce ne fut pas une partie de plaisir.

Mais bon le résultat est là !!
Plus de nouvelles quand on aura sorti un peu la tête de l’eau. Le fait que le raccordement au téléphone soit encore un rêve lointain ne sera pas pour faciliter les mises à jour du blog …

L’heure tournant, il était temps que j’apporte ma deuxième contribution majeure à cet édifice (si l’on exclut toute la phase de conception évidemment). L’emménagement étant programmé pour le 20 décembre, à savoir dans une semaine il va vraiment falloir rendre cette maison habitable.
La pose du parquet nous permettra d’enchaîner sur le montage des aménagements de placards dans les chambres des enfants et sur la pose des portes coulissantes, toujours dans les chambres des enfants.

J’ai donc posé mon vendredi pour pouvoir commencer au plus tôt car j’ai beau avoir un certain « background » en matière de pose de parquet, je n’ai jamais accompli de tel marathon (c’était plutôt 3 pièces en un an que 4 pièces en moins d’une semaine). Voici le théâtre des opérations juste avant que les choses sérieuses ne commencent. Mon papa est cette fois encore venu m’apporter son aide, et ses outils, tous deux fort bien venus.

On peut y apercevoir le polyane qui empêchera toute remontée d’humidité (non pas que la dalle ne soit pas sèche mais c’est une assurance supplémentaire), la sous-couche qui nous permettra de rattraper la hauteur du carrelage dans le couloir et enfin les paquets de parquet. Pour faire simple nous avons choisi le même pour les trois chambres et le bureau.

Ici on peut voir le polyane avec la sous-couche par dessus. Cette sous-couche en fibre de bois se présente sous la forme de dalles qu’il faut disposer en un puzzle parfois rendu plus complexe par le grand nombre de découpes requises.

Quelques coups de scie sauteuse plus tard, voici déjà quelques rangées de posées.

Les découpes au niveau des seuils ou des cloisons de placard ralentissent le travail dans cette première chambre (celle d’Eliot). Passons en accéléré (j’aimerais pouvoir en faire autant sur le chantier …) pour apprécier le résultat final.

Bon, quelques esprits chagrin objecteront que les plinthes ne sont pas posées mais j’ai choisi de poser le parquet dans toutes les pièces d’abord et de terminer par les plinthes.
Et voici une photo de notre chambre elle aussi terminée.

La chambre de Valentine est elle aussi terminée ce dimanche soir et j’ai également fait toute la préparation dans le bureau (polyane et sous-couche) pour être directement opérationnel quand je remettrai ça.

Notre chauffage d’appoint a fait son entrée cette semaine également, pile à l’heure pour préparer la pose du parquet flottant. En effet il est fortement recommandé de mettre la pièce en température et d’y entreposer le parquet afin qu’il s’acclimate et se dilate si le coeur lui en dit. Mieux vaut qu’il le fasse avant plutôt qu’une fois posé sinon bonjour les vagues …
Ce fut un vrai parcours du combattant pour arriver à trouver ces radiateurs. Nous avons longtemps couru après un autre modèle sur lequel nous avions flashé (il avait un habillage de bois, je sais ça tourne à l’obsession )mais il s’est finalement avéré introuvable. Nous avons donc par défaut acheté ce modèle en 1000W plutôt basique mais qui devrait largement remplir son office. Voici celui de la chambre de Valentine.

Et voici celui du bureau (à moins que ce soit celui de notre chambre).

Pour piloter tout ça via le fil pilote, un programmateur a été fixé sur notre mur rouge.

Enfin le fil reliant la prise ramasse-miettes à la future centrale d’aspiration a été sorti. Un grand merci à notre électricien pour ce rattrapage de dernière minute car nous l’avions complètement zappé celui-là.

Après l’électricité mise en service comme prévu jeudi matin, la « tuyauterie » a été mise en eau vendredi. Pas de fuite majeure à signaler lors de la mise en pression du réseau mais il y aura tout de même quelques écrous à resserrer.
La buanderie ressemblerait presque à une raffinerie avec tout ces tuyaux de cuivre. Fort heureusement ils seront peints en blanc dès lundi, ça sera moins voyant.

Voici une vue depuis un autre angle où l’on voit le tuyau de l’évent qui débouche pour le moment dans les combles mais qui sera relié bientôt à une tuile à douille.

L’adoucisseur est connecté au réseau mais pas encore actif, les spécialistes vont venir le mettre en service mardi.

Attardons-nous un instant sur les nourrices et les quantités de vannes qui ont été nécessaires pour répondre au cahier des charges, à savoir: de l’eau non adoucie sur l’évier et le robinet de puisage extérieur ainsi que la possibilité d’alimenter le WC et le lave-linge en avec l’eau de la cuve de récupération (côté cuve tout n’est pas prêt mais au moins à l’intérieur tout l’est).

Terminons par une photo du lave-mains qui a reçu son mitigeur ainsi qu’un siphon assez voyant. La mosaïque devrait être posée au dessus du lave-main ce lundi.

Après de longues péripéties, il semblerait que nous nous acheminions vers un raccordement électrique définitif et ce dès jeudi. Il y a peu ça semblait encore très hypothétique car une difficulté de dernière minute s’était faite jour. En effet, à cause d’une case cochée à tort sur le dossier de raccordement envoyé à ERDF, ces derniers n’avaient pas prévu de poser la logette (ou coffret) en limite de propriété ce qui est obligatoire. Deuxième difficulté après avoir réussi à rajouter la logette à la prestation d’ERDF, où poser celle-ci ? Après pas mal d’idées lancées puis abandonnées nous avons finalement opté pour la démolition d’une partie du mur de clôture à l’angle du terrain là où les janolen arrivent et là où le point de raccordement se situe.
Un maçon a donc été déniché en quatrième vitesse par notre conducteur de travaux pour mener à bien cette démolition lundi pour une intervention d’ERDF dès aujourd’hui. Ouf ce fut serré mais c’est passé et voici la logette posée.

Ils ne se sont évidement pas contentés de poser la logette, ils ont également passé les 20-25m de câble électrique dans une des deux gaines enterrées (il est obligatoire d’en avoir deux si d’aventure l’une d’elle s’avérait inutilisable, de la redondance quoi. Bon nous on en a eu 4 mais c’est une autre histoire). Et au bout de ce câble on trouve forcément le compteur électrique et le disjoncteur général.

C’est un Iskra me34, ça ne ressemble pas aux nouveaux compteurs Linky qui font polémique.
Comme le certificat du consuel a été obtenu haut la main (bon d’accord sans visite mais une visite nous aurait mis dedans sur les délais donc nous avons eu de la chance), nous avons commandé notre mise en service pour ce jeudi matin. Nous avons retenu l’opérateur historique car nous ne sommes pas très joueurs et le tarif règlementé nous ira très bien. Au niveau contrat ce sera du 9kVA monophasé heures creuses/heures pleines. Nous avions auparavant du 6kVA mais avec la plaque induction de 7200W, le four électrique, les radiants et les sèches serviettes ça aurait été trop juste.

Passons maintenant aux toutes dernières contributions du plaquiste qui a obturé les trappes de visite qui permettent l’accès au boîtes de dérivation et aux plénums de répartition de la VMC. Voici le joli plafond démontable qui se situe dans le placard de l’entrée.

Et la trappe de visite dans le placard de la chambre de Valentine.

Le peintre a découpé le logement qui accueillera la grille de transfert entre le salon et le couloir.

On a un petit souci de dernière minute sur ce sujet car la grille n’est finalement pas adaptée pour une cloison de 7cm d’épaisseur et donc l’intérieur de la cloison reste visible une fois les deux parties posées. Le plombier se propose de faire fabriquer un cadre pour masquer ça.

Reparlons un peu du poêle Contura 590 qui est posé depuis maintenant une semaine et qui a fonctionné chaque jour depuis. J’en suis positivement ravi jusqu’ici, il fonctionne à merveille, chauffe fort et n’est pas trop compliqué à l’usage.
Je le démarre vous vous en doutez en top-down le temps de faire un bon paquet de braises avec l’arrivée d’air à fond puis je le recharge avec deux buches de belle taille. Je les laisse s’enflammer suffisamment et là je ferme à moitié l’arrivée d’air et ô miracle, la magie s’opère et la double combustion s’enclenche. On voit alors clairement les flammes principalement situées au sommet du foyer là où les orifices qui amènent l’air secondaire débouchent.
Grâce à ce régime, pas de fumées en vue à la sortie du conduit ou alors une très légère vapeur blanche et surtout une vermiculite immaculée et une vitre qui reste quasiment propre. La voici, toujours pas nettoyée après une semaine de chauffe.

Côté performance, ce petit gars de 6kW parvient petit à petit à remonter la température des 150m2 de maison qui étaient descendus jusqu’à 3°C au plus fort de la vague de froid que nous venons de connaître. Grâce au redoux, et aux séances de chauffe quotidiennes (tous les soirs 4 buches environ), la température est désormais de 14-15°C. C’est pas mal sachant que les artisans travaillent en journée et laissent la porte entre la buanderie et le garage ouverte.
J’en termine par quelques clichés de détails du poêle. La rosace de finition au plafond qui fait très propre.

Le mécanisme au sommet du poêle qui permet de passer du mode convection au mode accumulation. D’ailleurs ce matin le poêle était encore tiède et c’était la première fois depuis que je chauffe.

Et l’arrivée d’air frais qui a été poussée au maximum vers la gauche pour que le conduit soit le plus vertical possible.

Le plus gros du travail restant étant constitué par la plomberie et la pose des sanitaires et la date du déménagement s’approchant (c’est calé au 20 décembre!) nous commencions à devenir nerveux et anxieux que ça commence enfin. Fort heureusement aujourd’hui nous avons eu de grandes avancées et si tout va bien la plomberie sera terminée cette semaine.

Dans la salle de bain des enfants, le meuble double-vasque de confection Suédoise a été posé.

Manque ici le sèche serviettes et le mitigeur de la baignoire et cette pièce sera terminée.

Côté salle de bain des parents tout a été posé, attention au choc ! Douche à l’italienne terminée.

La colonne de douche dans toute sa splendeur.

Meuble vasque posé.

L’armoire de toilette au dessus des vasques en position ouverte; littéralement immense.

Passons dans les toilettes maintenant. Le WC suspendu est en place.

Le lave mains est également là. Finalement la porte passe largement.

Côté buanderie pas grand chose de fait alors qu’en voyant les plombiers ce matin je m’attendais à ce qu’ils commencent par là. Enfin on va pas se plaindre c’était pour la bonne cause et pour faire avancer la pose des sanitaires.
Le cumulus massif de 300L est disposé mais pas encore relié. Il sera accompagné d’un vase d’expansion pour limiter les pertes d’eau au niveau du groupe de sécurité.

Comme je sais que la question va probablement venir je vous livre le pourquoi du choix d’un cumulus classique et pas un CESI (chauffe eau solaire individuel) ou un chauffe eau thermodynamique.

• En premier lieu l’amortissement hypothétique du coût d’un CESI. Un bon cumulus classique, bien isolé, dont le thermostat n’est pas réglé trop haut et le cas échéant garni d’une isolation complémentaire, présente un coût de revient annuel réduit pour un coût d’investissement 15 fois inférieur. Même raisonnement pour le chauffe eau thermodynamique, le coût d’investissement est conséquent et le recul plutôt réduit sur une techno assez neuve.
• En second lieu la non labelisation BBC de notre maison. Les gens sont généralement contraints de poser un CESI ou un thermodynamique afin de ne pas dépasser le seuil imposé par le label (consommation globale de l’habitation ramenée au m2 en chauffage, eau chaude sanitaire et consommation électrique des équipements).

Dès le début nous avons souhaité mettre du lambris dans la maison car il nous semblait presque incongru de ne pas voir une parcelle de bois à l’intérieur d’une maison en bois (si l’on exclut les menuiseries évidemment). La localisation, la quantité, la largeur, le sens de pose et la couleur de ce lambris ont beaucoup évolué au gré de divers contraintes telles que la configuration des lieux, la chronologie des travaux ou encore le budget. Malgré toutes ces contraintes nous n’avons pas lâché l’idée et finalement nous y voilà.

Initialement un menuisier devait s’occuper de la pose du lambris mais comme son marché s’est réduit comme peau de chagrin nous l’avons proposé au peintre qui a accepté. Comme il ne pouvait plus avancer la peinture dans les pièces non encore terminées pour cause de faïence non finalisée ou de plomberie non posée, il s’est donc attaqué au lambris hier.

Le plaquiste a préféré poser des fourrures métalliques contre le mur devant accueillir ce lambris car il y avait un problème d’aplomb qui était plus simple à rattraper avec des rails qu’avec des tasseaux en bois. Mais du coup ce qui était plus simple pour lui devait l’être un peu moins pour l’heureux élu qui devait poser le lambris.
Il existe une seule méthode pour fixer du lambris sur ces fourrures métalliques, il s’agit du Clip Lambris dont voici une photo de la doc.

Une photo en gros plan d’un de ces clips.

Et le même clip fixé sur une fourrure.

Bon ça a l’air simple comme ça mais comme il est inscrit sur la boîte, ces clips permettent de poser la plupart des lambris bois et PVC. C’est le « la plupart » qui compte ici.
Comme on peut le voir sur la photo suivante, le clip qui devrait normalement retenir la lame de lambris en s’accrochant sur la feuillure de ce dernier a finalement dû être fixé dans la feuillure car celle-ci était trop épaisse.

Hier soir très peu de lames avaient été posées car il fallait attendre ce vendredi le passage de l’électricien qui devait passer les gaines derrière le lambris et incorporer les nombreuses prises et interrupteurs présents sur ce mur.

Et voici donc le résultat final qui est fidèle à notre précepte du moment: ne pas assombrir la pièce (oui toujours la faute à ce magnifique carrelage 60×60 un brin … sombre ).

Un détail du bloc d’interrupteurs commandant tous les éclairages extérieurs de cette façade.

Et enfin la preuve de la qualité du travail effectué au niveau de la jonction avec les menuiseries. Les lames rentrent bien dans la rainure sur le pourtour des baies coulissantes (un coup de rabot sur les lames fut nécessaire là où l’épaisseur de la rainure était insuffisante).

A noter que depuis ce soir tous les volets Griesser sont enfin alimentés et que j’ai pu pour la première fois tous les fermer pour la nuit (oui en appuyant sur un seul bouton de la télécommande générale, très plaisant comme expérience).

Bref encore une étape de franchie dans cette semaine qui fut très riche avec la fin de la pose de la cuisine, la pose du poêle et donc la pose du lambris.

Aujourd’hui je passe un coup de fil à Chaleur Bois pour savoir quand ils comptent poser le poêle car c’était prévu pour cette semaine. Réponse de mon interlocuteur: on est chez vous !
Rendez-vous est pris pour voir ça dans le courant de d’après-midi. Je piaffe !
J’arrive donc sur place et le feu est déjà allumé; damned ce n’est pas moi qui aurait inauguré le premier allumage par un top down des familles. Bon ce n’est que partie remise. Le feu a été allumé avec des buches de sciure de bois compressée. C’est très sec et ça produit une chaleur intense. Voici donc ce que j’ai découvert en arrivant.

L’encombrement est réduit, il ne gênera pas le passage.

Il tombe à bonne distance du mur, ni trop près ni trop loin. L’entrée d’air frais par le dessous s’est avérée être un petit peu trop vers la gauche du coup ils ont fait de leur mieux mais le conduit est très très légèrement incliné. Ca ne se voit quasiment pas en tout cas. Allez une petite photo du foyer en action.

Et comme le feu fait partie des plus beaux spectacles à contempler, une chtite vidéo des flammes qui dansent. Pas de double combustion ici car le poêle n’était pas assez chargé en bois pour que la température du foyer monte suffisamment haut pour enclencher la double combustion (j’ai mesuré autour de 300°C avec mon thermomètre infrarouge, en même temps c’est son maximum donc …). Contre toute attente je n’ai pas constaté d’odeur gênante alors qu’on m’avait mis en garde contre ça lors des premiers allumages.

Le poêle était livré avec une doc, un DVD d’explications et une paire de gants griffés Contura.

On déplore une petite boulette de l’installateur qui voulant faire tourner le conduit du poêle pour l’esthétique et ce avec les gants ci-dessus, a fait partir de la peinture noire du tuyau. C’est étrange que la peinture soit partie aussi facilement, une réaction entre la surface du gant et la peinture sous l’intense chaleur ? Bref, il est maintenant bon pour me remplacer le conduit, probablement vendredi.

Allez à bientôt pour de nouvelles aventures !!

Tiens ça faisait un moment qu’on n’avait pas parlé d’elle. Comme l’électricien voit bientôt le bout de l’équipement de la maison (prises&inter), il va pouvoir se pencher sérieusement sur la finalisation de l’installation de la bête. D’ailleurs la voici suspendue à sa réglette de fixation.

C’est un sacré meuble qui occupe la quasi totalité du placard que nous lui avons assigné à gauche dans l’entrée. C’est d’ailleurs le jour de son installation, en pleine pose des portes intérieures que nous avons réalisé avec une certaine dose de consternation que le chambranle de la porte s’il est posé, empêchera l’ouverture de la trappe de visite que voici. Je reviendrai plus tard sur la solution de contournement envisagée.

Cette trappe donne accès aux trois filtres qui assurent le nettoyage de l’air aspiré en façade juste au dessus de la buanderie. Voici ces trois filtres.

Voici le dessous du caisson avec ses quatre pieds suspendus en l’air (elle peut se poser au sol) et au centre un peu à droite, l’orifice d’évacuation des condensats qui sera connecté à un siphon via un flexible type machine à laver.

Au dessus du caisson on voit les quatre gaines en 150mm qui sont encore en attente de fixation définitive.

Dernière intervention en date sur le réseau de gaines cette semaine avec la pose du deuxième piège à son (PAS) juste avant le plénum d’insufflation. Son rôle est de limiter les bruits générés par le passage de l’air dans les gaines. Voici le PAS avant son installation.


Il a été branché juste avant le plénum que l’on aperçoit à gauche avec sa forme triangulaire, puis il a été recouvert avec l’habillage plastique de la gaine qui a été raccourcie pour pouvoir l’accueillir.

Cette ouverture se situe dans le placard de la chambre de Valentine, elle sera obturée par une trappe de visite.

En fouillant un peu j’ai mis la main sur le boîtier de commande sans fil de la VMC.

C’est un boîtier sans fil qui permet de gérer les débits, l’activation du by-pass, visualiser les températures de l’air extrait et insufflé, le rendement, etc.
Le petit carré juste en dessous du boîtier de commande c’est l’interrupteur, toujours sans fil, qui se place dans la cuisine et qui déclenche l’augmentation du débit d’extraction en cas de grosse dissipation de vapeur d’eau.

Bon maintenant je sais que ce n’est pas drôle mais il va falloir songer à aller brancher les gaines d’aspiration d’air neuf et d’extraction de l’air vicié, tout ça dans les combles, froids, bas de plafond, plein de ouate de cellulose qui ne demande qu’à être soulevée par le moindre mouvement. Bref rien d’enviable.